Consommation - Dix kilos et 8000 livres Contrôle des bonbonnes de gaz

La bonbonne de gaz doit dorénavant peser dix kilos et son prix ne doit pas dépasser les 8 000 livres, selon une décision datée du 9 mars de M. Nasser Saïdi, ministre de l’Économie et du Commerce. Les contrôleurs du Service de protection du consommateur (SPC, un organisme relevant du ministère) ont effectué hier des tournées dans les commerces pour vérifier que les consignes étaient respectées. Quatre procès-verbaux ont été dressés hier à l’encontre de contrevenants, un à Choueifat (caza du Chouf) et deux autres dans la banlieue-sud de Beyrouth. Une source du SPC a précisé que des tournées seront effectuées régulièrement afin de mettre un terme aux abus en ce qui concerne le gaz et les autres produits pétroliers, ajoutant que les contrevenants seront traduits en justice. M. Saïdi a affirmé que «des consignes ont été données aux inspecteurs leur enjoignant de contrôler quotidiennement non seulement les bonbonnes de gaz mais aussi les prix des autres produits». Le Service de protection du consommateur a par ailleurs rappelé que les plaintes peuvent être reçues au numéro suivant : 01-344050. Iso 9 000 D’autre part, le ministre de l’Économie a reçu une délégation du syndicat des propriétaires d’usines agroalimentaires, conduite par M. Atef Idriss. La discussion a principalement porté sur l’application des critères de qualité mondialement reconnus «Iso 9 000». À l’issue de la réunion, M. Idriss a expliqué qu’«un programme national pour appliquer les critères Iso 9 000 à toute l’industrie libanaise avait été lancé en août 1997, en collaboration avec plusieurs sociétés de consultation internationales». «Nous avons demandé à M. Saïdi de relancer ce projet», a-t-il ajouté. La délégation a avancé six recommandations : – Présenter le projet comme venant du ministère et de l’État. – Créer une journée nationale de la qualité et de l’industrie agroalimentaire. – Créer un prix national de la qualité. – Considérer le syndicat comme la référence principale en matière d’industrie agroalimentaire. – Lier les critères de qualité libanais aux critères mondiaux, notamment ceux de la FAO. – Préciser que l’octroi de diplômes est une affaire publique qui ne doit pas être réservée à une société en particulier. Réaffirmer que le rôle des institutions étatiques est celui du contrôle. M. Idriss a annoncé que M. Saïdi avait promis de consacrer une journée nationale à la qualité, qui sera fixée en septembre. Un prix national sera décerné à cette occasion aux industries qui auront le mieux respecté les critères exigés. D’autre part, M. Saïdi a reçu plusieurs propriétaires d’industries de fromages et de yaourt. Le sujet de la «labné» préparée entièrement de produits artificiels a été abordé. Le ministre de l’Économie a assuré qu’il allait organiser ce secteur.