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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Bassem el-Sabeh se défend et attaque : le plus grand mensonge de l'Histoire du Liban

Prenant les devants alors que l’enquête n’a pas encore démarré, l’ancien ministre de l’Information Bassem el-Sabeh, député de Baabda et proche de M. Rafic Hariri, a commenté hier en termes énergiques les faits qui lui sont reprochés. Dans une conférence de presse tenue au Parlement, M. Sabeh n’a pas craint de déclarer être «devant le plus grand mensonge de l’Histoire du Liban». Tout en affirmant être confiant dans la justice, M. Sabeh a réfuté certaines des données du rapport de la Cour des comptes dont il a pris connaissance dans la presse. «Ce rapport a été présenté comme étant technique, établi sur des données objectives, a-t-il dit, mais ces données, ce sont des parties politiques qui le lui ont fournies». Selon l’ancien ministre, les avoirs de la Caisse autonome des municipalités s’élevaient, au 31 décembre 1998, à 574 milliards de livres libanaises, ce qui contredit totalement les affirmations qu’il existe des «fonds égarés» revenant à la caisse. Par ailleurs, M. Sabeh a réfuté les allégations suivant lesquelles les dépenses ont été engagées alors que les fonds n’existaient pas. Aux 575 milliards qui se trouvaient dans les fonds de la Caisse municipale, si l’on ajoute les apports qui devaient lui revenir des ministères des P et T, des Ressources, de l’impôt sur le revenu et des compagnies exploitant les cellulaires, ces fonds devaient certainement dépasser les 800 milliards de livres libanaises et le ministère des Affaires rurales et municipales peut facilement demander aux Finances de les mettre à sa disposition. Sukleen répond Pour sa part, la société Sukleen et sa filiale Sukomi, chargée du dépotoir sanitaire de Bsalim, ont fait paraître hier un communiqué rappelant que les contrats signés pour le ramassage des ordures l’ont été en vertu d’appels d’offres internationaux, pour remédier à la catastrophe écologique du dépotoir de Bourj-Hammoud. La fermeture de ce dépotoir a considérablement augmenté les charges assurées par Sukleen, souligne le communiqué. Au sujet de la différence dans les prix pratiqués à Tripoli et Beyrouth, respectivement 14,57 dollars / tonne et 20 dollars/ tonne, elle est due au fait que la ville de Tripoli a elle-même mis équipements et camions à la disposition de la société de ramassage, ce qui n’a pas été le cas à Beyrouth, et les distances parcourues à Beyrouth (3,5 km/ tonne) et la superficie couverte (1 380 kilomètres carrés) sont bien plus considérables que celles qui le sont dans le chef-lieu du Liban-Nord (respectivement 1,8 km/ tonne et 35 kilomètres carrés).
Prenant les devants alors que l’enquête n’a pas encore démarré, l’ancien ministre de l’Information Bassem el-Sabeh, député de Baabda et proche de M. Rafic Hariri, a commenté hier en termes énergiques les faits qui lui sont reprochés. Dans une conférence de presse tenue au Parlement, M. Sabeh n’a pas craint de déclarer être «devant le plus grand mensonge de l’Histoire du...