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Actualités - CHRONOLOGIE

Loi électorale - Les milieux du Premier ministre répondent à l'opposition Hoss opposé, par principe, à toute division de Beyrouth

Les «milieux du Premier ministre Sélim Hoss» prennent la parole pour la première fois depuis l’accession de ce dernier à la tête du Cabinet… Pour innocenter le chef du gouvernement de toutes les mauvaises intentions que lui prête l’opposition dirigée par le député Rafic Hariri au sujet du découpage électoral de la capitale. Dans un communiqué publié hier à ce propos, ces mêmes milieux ont répondu aux «tentatives de l’opposition de discréditer l’attitude du président Hoss à cet égard». Ils affirment dans ce sens : «Contrairement à ce que prétendent les médias relevant de l’opposition tendancieuse, le président Hoss est, par principe, contre tout projet de division de la capitale. Cette attitude n’a rien à voir avec ses intérêts personnels et électoraux», souligne le communiqué avant de poursuivre : «Du reste, il ne prône le découpage d’aucun mohafazat du Liban dans le souci de sauvegarder l’intégration nationale. Qui plus est, le président Hoss estime que toute division de Beyrouth ne serait guère dans son intérêt au cas où il décidait de se lancer dans la bataille électorale», ajoutent ces milieux. Et de conclure : «Le président Hoss a été élu à deux reprises député d’une capitale unie. Il n’est guère dans son intérêt aujourd’hui de représenter la moitié ou le tiers de Beyrouth». Le député Ammar Moussaoui, qui a rencontré hier le Premier ministre au Grand Sérail, a confirmé les propos développés par ces milieux en déclarant que la position de M. Hoss à l’égard de Beyrouth est «constante». Il a toutefois souligné qu’il y avait un point bien plus important que celui du découpage électoral, en l’occurrence, la participation des jeunes de 18 ans aux législatives. «Comment peut-on occulter une tranche si importante de la population ?», est-il demandé. M. Moussaoui a en outre prévu l’approbation du projet de loi électorale après le vote du budget, les législatives devant avoir lieu, selon lui, dans les délais «quelles que soient les circonstances». Le député Khaled Daher a indiqué pour sa part qu’il n’avait aucun inconvénient à adopter l’unité électorale du mohafazat au Liban-Nord. De leur côté, les députés Gebran Tok et Kabalan Issa el-Khoury ont déclaré au Parlement qu’ils étaient les «premiers et seuls concernés par la position de Bécharré» à l’égard du scrutin. Ils ont ainsi critiqué les propos que leur collègue Nayla Moawad avait tenus dimanche à l’occasion de la messe célébrée en mémoire de son époux. Celle-ci avait notamment indiqué, selon MM. Tok et Issa el-Khoury, que «la région de Bécharré constitue l’une des principales complications du découpage au Nord». À cela, les députés susmentionnés ont répliqué que Bécharré n’a jamais été «un noyau d’isolationnisme, le caza étant disposé à s’intégrer à tout autre caza au Nord». Pour en revenir au découpage de la capitale, le ministre Négib Mikati s’est prononcé «dans le principe», à l’instar de M. Hoss, pour une circonscription unique à Beyrouth. Quant à savoir quelle serait sa position au sein du Conseil des ministres, M. Mikati a déclaré : «Nous en discuterons à la lumière de ce qui adviendra en Conseil des ministres». Reçu l’après-midi au Grand Sérail, le député de Beyrouth Najah Wakim a accusé le gouvernement de vouloir élaborer une loi électorale «à la mesure de ceux qui ont causé la perte du Liban avant et après la guerre». Il a menacé de recourir à tous les moyens démocratiques susceptibles d’empêcher le vote d’une loi électorale «menant le pays à la catastrophe et faisant obstacle à toute possibilité de changement et d’évolution dans le pays». «J’en ai informé le président Hoss tout en souhaitant que le gouvernement s’emploie à respecter la volonté du peuple», a-t-il ajouté. M. Wakim s’est enfin catégoriquement opposé à un découpage de la capitale dans la mesure où, selon lui, «il consacrerait l’hégémonie de la classe politique corrompue». Notons enfin que le chef du parti Kataëb Mounir el-Hajj et M. Rachid Daher ont tous deux préconisé l’adoption des «circonscriptions moyennes» dans le pays.
Les «milieux du Premier ministre Sélim Hoss» prennent la parole pour la première fois depuis l’accession de ce dernier à la tête du Cabinet… Pour innocenter le chef du gouvernement de toutes les mauvaises intentions que lui prête l’opposition dirigée par le député Rafic Hariri au sujet du découpage électoral de la capitale. Dans un communiqué publié hier à ce propos, ces...