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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Liban-Sud Un retrait israélien ne mettra pas fin au problème affirme le Hezbollah

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a affirmé hier qu’un retrait israélien du Liban-Sud «ne mettra pas fin au problème». «Même si le retrait a lieu, il n’englobera pas tous les villages du Liban-Sud et ne saurait par conséquent régler le problème israélien», a estimé cheikh Kassem. «À supposer qu’un retrait total ait lieu, marquera-t-il la fin de l’occupation israélienne dans la région ?», s’est interrogé le responsable de la formation intégriste. «Qu’en est-il alors de Jérusalem, du Golan occupé, des réfugiés palestiniens et des négociations interminables entre arafatistes et représentants de l’État hébreu ?», a-t-il poursuivi avant d’ajouter : «Tous ces facteurs constituent pour Israël un élément explosif et ne garantiront pas la stabilité dans la région». Cheikh Kassem a souligné qu’un changement important se produira au Liban au cas où Israël venait à retirer ses troupes. «Nous devons tirer profit de la différence entre occupation et retrait pour exercer des pressions accrues sur les Israéliens avant qu’ils ne retournent la situation à leur avantage», a-t-il estimé. Cheikh Kassem a par ailleurs précisé que «le parti considère sérieusement l’éventualité du retrait israélien du Liban-Sud, les choix de l’ennemi étant de plus en plus limités». «L’occupation s’est transformée en bourbier pour les Israéliens, mais on ignore encore le timing, l’ampleur et les limites du retrait, qui pourraient varier», a poursuivi cheikh Kassem.
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a affirmé hier qu’un retrait israélien du Liban-Sud «ne mettra pas fin au problème». «Même si le retrait a lieu, il n’englobera pas tous les villages du Liban-Sud et ne saurait par conséquent régler le problème israélien», a estimé cheikh Kassem. «À supposer qu’un retrait total ait lieu, marquera-t-il la fin...