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Actualités - CHRONOLOGIE

Une délégation de l'Ordre de la presse à Bkerké Sfeir : pas de Liban sans liberté

Le patriarche maronite Mgr Nasrallah Sfeir a insisté sur l’importance de la liberté «qui est l’une des composantes essentielles du Liban». Selon lui, «le Liban ne saurait exister sans la liberté». Les propos du patriarche Sfeir ont été rapportés par le président de l’Ordre de la presse Mohammed Baalbacki qui a visité hier Bkerké à la tête d’une délégation de l’Ordre. À l’issue de la réunion, M. Baalbacki a déclaré qu’elle avait servi à informer Mgr Sfeir des résultats des récentes élections syndicales et à lui adresser les vœux de l’Ordre de la presse à l’occasion des fêtes de fin d’année. «Cette visite nous a également permis de discuter sécurité, liberté et démocratie, puis de parler de l’avenir du Liban. Nous partageons les mêmes opinions sur la liberté qui est l’une des composantes essentielles du Liban et sans laquelle le Liban ne saurait exister, a dit Mgr Sfeir. J’ai personnellement ajouté que la liberté, elle-même, ne saurait exister sans le Liban, les deux étant complémentaires», a-t-il ajouté. M. Baalbacki a poursuivi que le patriarche maronite avait insisté sur la nécessité «d’investir la liberté et la démocratie au service des constantes libanaises. Des divergences d’opinions peuvent exister entre les Libanais au niveau de la politique locale, et la liberté constitue le domaine d’interactivité entre ces divergences. Parallèlement, la liberté doit être toujours placée au service des constantes libanaises prioritaires que sont l’indépendance du Liban, son unité nationale et sa libération de l’occupation israélienne». Les visiteurs de Bkerké Le patriarche maronite a ensuite reçu M. Farid Heykal el-Khazen, candidat au Kesrouan aux prochaines élections législatives. À sa sortie de Bkerké, M. el-Khazen a déclaré qu’il avait soulevé avec son hôte la question des prochaines législatives. Questionné par les journalistes sur sa récente rencontre avec le Amid du Bloc national Raymond Eddé, M. el-Khazen a répondu que ce dernier s’en tient à ses déclarations dans lesquelles il définit les conditions de son éventuelle participation aux prochaines élections. «Nous avons demandé au patriarche Sfeir d’user de son influence auprès du Saint-Siège pour que soit retardée la visite du pape Jean-Paul II en Terre sainte tant que dure l’occupation israélienne au Liban», a-t-il conclu. C’était ensuite au tour d’une délégation du Rassemblement des étudiants du Metn-Nord d’être reçue par Mgr Sfeir. M. Rudy Paul Gémayel qui conduisait la délégation a déclaré avoir réclamé l’assistance du patriarche maronite auprès des responsables pour mettre terme à l’émigration des jeunes qui quittent le Liban à la recherche d’un emploi. Parmi les autres visiteurs de Bkerké : l’ancien député Abdallah Ghotaymi, le nonce apostolique Mgr Antonio Maria Veglio, le député Kabalan Issa el-Khoury, le directeur général de la présidence de la Chambre Charles Khoury, le nonce apostolique en Macédoine et en Slovénie Mgr Edmond Farhat. Il a également reçu le député Robert Ghanem, le nonce apostolique en Grèce Mgr Boulos Tabet, le consul de Moldavie au Liban Élie Nassar et le consul de Slovénie au Liban Raymond Hachem.
Le patriarche maronite Mgr Nasrallah Sfeir a insisté sur l’importance de la liberté «qui est l’une des composantes essentielles du Liban». Selon lui, «le Liban ne saurait exister sans la liberté». Les propos du patriarche Sfeir ont été rapportés par le président de l’Ordre de la presse Mohammed Baalbacki qui a visité hier Bkerké à la tête d’une délégation de...