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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Social - Rebondissement de la crise à la chaîne nationale Abou-Rizk réclame des poursuites contre Télé-Liban(photo)

Dans une conférence de presse tenue hier, le président du syndicat des employés et ouvriers de Télé-Liban, M. Élias Abou-Rizk, s’est lancé dans une violente diatribe contre l’actuelle direction et a brossé un tableau bien sombre de la situation qui prévaut au sein de la chaîne nationale. M. Abou-Rizk s’est étonné du laisser-aller manifesté par les responsables, «en dépit des retombées de la crise actuelle sur le double plan économique et social». Il a ensuite dénoncé «la mauvaise gestion et l’insistance de la direction à escamoter les vérités, alors que chaque jour qui passe révèle l’existence de nouvelles données et de faits qui prouvent la gravité de la dilapidation de fonds et les efforts des responsables directs en vue de détourner l’attention du problème essentiel, celui de la corruption et des exactions». Le plus grand danger qui menace la chaîne nationale de télévision, a poursuivi M. Abou-Rizk, réside dans le fait que «trois jours avant la fin de l’année, Télé-Liban se retrouve sans régisseur et donc sans rentrées publicitaires, le contrat avec l’actuel régisseur venant à expiration fin décembre. Malgré cela, la direction n’a pris aucune mesure pour réorganiser ce secteur et donc s’assurer la réservation d’espaces publicitaires, sachant pertinemment que de pareilles réservations se font plusieurs mois à l’avance. Télé-Liban s’achemine donc vers l’effondrement de ses rentrées et par voie de conséquence vers la perte de plusieurs millions de dollars». «Les règles les plus élémentaires de la gestion et de la sauvegarde des institutions publiques auraient dû inciter la direction à faire face à cette situation dès l’été dernier et à mettre sur pied une direction commerciale capable, ou alors à signer un nouvel accord. Malheureusement, rien de tout cela n’a été fait et la direction n’a pas encore étudié les offres qui lui ont été soumises depuis plus de deux mois. Plus grave encore, à trois jours seulement de la fin de l’année, elle n’a pas fait parvenir ses nouveaux tarifs et conditions aux agences de publicité. Elle n’a même pas rendu publique sa nouvelle grille, alors que la plupart des programmes de Télé-Liban se terminent bientôt», a ajouté M. Abou-Rizk. Le président du syndicat – qui est également le «numéro un» de la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) – a également fait assumer la responsabilité «de ce laisser-aller et des pertes énormes qui en découlent» au conseil d’administration de Télé-Liban et au ministre de l’Information, en sa qualité de ministre de tutelle. En conclusion, M. Abou-Rizk a annoncé que le conseil exécutif du syndicat des employés et ouvriers de Télé-Liban a décidé de soumettre au parquet une information judiciaire, demandant que des poursuites soient engagées contre les responsables de ces agissements. «Le délai d’une semaine que nous nous étions fixés a expiré sans qu’aucune mesure ne soit prise. Confiants dans l’État de droit et dans l’intégrité de la justice, nous avons attendu une année après avoir soumis le dossier de Télé-Liban au ministre de l’Information», a-t-il conclu.
Dans une conférence de presse tenue hier, le président du syndicat des employés et ouvriers de Télé-Liban, M. Élias Abou-Rizk, s’est lancé dans une violente diatribe contre l’actuelle direction et a brossé un tableau bien sombre de la situation qui prévaut au sein de la chaîne nationale. M. Abou-Rizk s’est étonné du laisser-aller manifesté par les responsables, «en dépit des...