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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Le mémorandum de l'ULCM aux députés

Nous reproduisons ci-dessous des extraits du mémorandum adressé à la Chambre des députés par le comité exécutif du conseil mondial de l’ULCM, à la veille de l’adoption de la loi n° 213 créant le ministère des Emigrés En guise d’entrée en matière, le document souligne notamment : «Un des attendus du projet qui va être soumis à la Chambre mentionne que le ministère des Émigrés s’octroie le droit de superviser l’action de l’ULCM. Cela va porter les émigrés et les descendants des émigrés libanais à déserter les rangs de l’ULCM car cette disposition est contraire à leurs législations nationales et elle est perçue comme une ingérence dans leurs affaires intérieures». Après avoir rappelé l’historique de l’ULCM, notamment les raisons qui ont porté les responsables officiels dans les années soixante à lui accorder l’autonomie que l’on sait, les signataires du mémorandum ont appelé au dialogue, seule voie acceptable, légalement et humainement, pour mettre de l’ordre dans cette institution que le Liban a tout intérêt à sauvegarder. Et le document de poursuivre : «La seule façon de mettre de l’ordre dans les affaires de l’ULCM est d’engager le dialogue avec ses dirigeants et non d’essayer de les soumettre aux lois libanaises qui ne peuvent aucunement être appliquées en dehors de nos frontières nationales» (...). «Si toutes ces manœuvres tendent à doubler le ministère des AE qui a cautionné les résolutions intelligentes et pratiques du congrès du Mexique qui ont instauré le principe de la présidence collégiale et tournante entre les différents continents pour plus d’égalité et d’équité, cela est considéré comme un rejet de la seule solution logique que les responsables de l’ULCM tentent de réaliser. Ce climat nuit aux intérêts des émigrés libanais, notamment en Afrique où la situation de la diaspora est des plus criques, en raison des nombreuses difficultés que traverse ce continent». «Ceux qui prétendent que la mainmise qu’on tente à imposer à l’“Union” va encourager davantage les descendants des émigrés à consolider leurs liens avec leur mère patrie se trompent énormément. Toutes ces mesures auront un effet contraire et notre politique de redressement et de reconstruction s’en ressentira indéniablement». «Transposer les luttes partisanes internes, que le pays tente de dépasser, au monde de l’émigration est une entreprise des plus dangereuses. Vouloir mettre la main sur l’“Union” pour des raisons politiques ou confessionnelles est encore plus dangereux. Nous avons voulu attirer l’attention des députés sur cet ensemble de considérations et nous les appelons à adopter une position marquée par le seul intérêt national, plutôt que par l’intérêt étroit et sectaire d’une seule fraction».
Nous reproduisons ci-dessous des extraits du mémorandum adressé à la Chambre des députés par le comité exécutif du conseil mondial de l’ULCM, à la veille de l’adoption de la loi n° 213 créant le ministère des Emigrés En guise d’entrée en matière, le document souligne notamment : «Un des attendus du projet qui va être soumis à la Chambre mentionne que le ministère des...