EDL - Réunion présidée par Traboulsi Démarches en vue d'une meilleure perception des factures

M. Sleiman Traboulsi, ministre des Ressources électriques et hydrauliques, a indiqué hier que «les mesures nécessaires pour assurer une meilleure perception des factures d’électricité ainsi que le système de tarification seront très prochainement à l’ordre du jour du Conseil des ministres». M. Traboulsi s’est également plaint de la hausse des prix des dérivés pétroliers, qui «nous oblige à augmenter nos tarifs et nous cause beaucoup d’embarras vis-à-vis des citoyens», a-t-il ajouté. M. Traboulsi a présidé une réunion, au ministère des Ressources, pour examiner la possibilité d’activer la perception des factures d’électricité. Plusieurs responsables au ministère y ont pris part, notamment le directeur général de l’investissement, M. Hassan Hachem, le directeur général du pétrole, M. Samih Raïs, le président du conseil d’administration de l’EDL, M. Salah Abou el-Khodoud, ainsi que le directeur général de l’office de l’EDL, M. Georges Moawad. Le ministre des Ressources électriques et hydrauliques a déclaré que «la réunion avait pour but d’étudier les possibilités d’augmenter la perception des factures». M. Traboulsi a indiqué que «les prix des dérivés pétroliers ont atteint leur plus haut niveau le mois dernier et les dépenses de l’EDL se sont accrues par conséquent». «Malgré l’amélioration de la perception, les rentrées de l’EDL ont diminué», a-t-il poursuivi. Rappelons que le montant des factures impayées à l’EDL s’élève à plus de 630 milliards de livres libanaises (soit 420 millions de dollars) répartis comme suit : 45 milliards des administrations publiques ; 72 milliards des Offices des eaux ; 13 milliards d’exonération ; 500 milliards des autres abonnés. Interrogé sur les solutions probables, M. Traboulsi a indiqué que «le problème sera discuté probablement au cours de la prochaine réunion du Conseil des ministres». Il a refusé de considérer la privatisation de l’EDL comme la solution aux problèmes de cette institution indiquant que «le projet de loi sur la privatisation n’a pas encore été soumis au Conseil des ministres». «Le processus est encore long», a-t-il ajouté. M. Traboulsi a refusé de dire si une augmentation du tarif sera adoptée pour renflouer les caisses de l’EDL. Il a démenti les propos selon lesquels aucun progrès n’a été enregistré ces dernières années rappelant les divers problèmes rencontrés par l’EDL, notamment la destruction des sous-stations de Bsalim et de Jamhour par les raids israéliens de juin dernier et l’augmentation des prix des dérivés pétroliers.