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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-Sud - Damas invite Israël à freiner ses attaques Le Hezbollah affirme qu'il définira sa position concernant la lutte armée après le retrait

Près de vingt-quatre heures après la déclaration du chef du bureau politique du Hezbollah, le député Mohammed Raad, qui avait laissé entendre vendredi que la milice intégriste pourrait porter sa lutte contre Israël du «domaine de la guerre à celui de la résistance à l’hégémonie politique et économique», le Hezbollah a rectifié le tir samedi dernier en réaffirmant qu’il ne définira sa position définitive concernant la lutte armée contre l’État hébreu qu’après le retrait total du Liban-Sud. Dans un communiqué de presse, le Hezbollah a affirmé que la résistance anti-israélienne est «un choix définitif qui se poursuivra jusqu’à la libération de tout notre territoire». «Les pourparlers en cours ne concernent pas la Résistance qui décidera seule de ce qu’elle fera si un règlement est trouvé et si l’ennemi se retire jusqu’à la frontière internationale», souligne notamment le communiqué du Hezbollah. Abondant dans le même sens, M. Raad a publié de son côté une mise au point, affirmant que les propos qu’il avait tenus vendredi soir avaient été «déformés, mal interprétés et placés en dehors de leur contexte». «Je n’ai pas évoqué la possibilité de déposer les armes, et le parti ne s’est pas départi de sa position selon laquelle il est encore prématuré d’évoquer l’attitude qui sera adoptée après le retrait et le règlement, a déclaré M. Raad. Le parti définira sa position à ce sujet en temps opportun». De son côté, le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a souligné qu’il est «de l’intérêt du Liban que la Résistance poursuive ses attaques et ses opérations jusqu’au retrait du dernier soldat sioniste du Liban-Sud». Évoquant les perspectives de paix, cheikh Nasrallah a affirmé que «les menaces et les dangers du projet sioniste seront plus grands après le règlement». Il reste que les observateurs s’accordent à estimer que Damas et Tel-Aviv s’emploient à calmer le jeu au Liban-Sud dans la perspective d’un accord qui pourrait intervenir d’ici au début de l’été prochain. Le ministre israélien du Commerce et de l’Industrie, Ran Cohen, a notamment déclaré à ce propos que le Premier ministre israélien Ehud Barak espère lier le retrait de ses troupes à un accord avec la Syrie. «Le retrait du Liban aura lieu de toute façon comme prévu (le 7 juillet), mais, après la reprise du dialogue de paix avec Damas, il est désormais possible de l’envisager dans le cadre d’un accord avec la Syrie», a affirmé M. Cohen. «Il est clair que le retrait du Liban, la sécurité des agglomérations de Galilée et la paix avec le Liban sont liés à un accord avec la Syrie», a-t-il ajouté. Selon une source de sécurité israélienne citée hier par le quotidien Haaretz, «la Syrie a commencé à freiner le Hezbollah et continuera de le faire dans les prochains mois en fonction des progrès dans les discussions de paix». Si cette estimation devait se confirmer, Israël pourrait pour sa part annoncer la fin de ses bombardements au Liban, devenus quasi quotidiens depuis le début de l’année, a de son côté estimé le quotidien Maariv. Damas a, d’ailleurs, plaidé, samedi, pour un arrêt des attaques israéliennes au Sud. «Le gouvernement israélien, a souligné le quotidien Techrine, doit freiner les attaques de ses forces d’occupation dans le sud du Liban et arrêter de pilonner les civils.
Près de vingt-quatre heures après la déclaration du chef du bureau politique du Hezbollah, le député Mohammed Raad, qui avait laissé entendre vendredi que la milice intégriste pourrait porter sa lutte contre Israël du «domaine de la guerre à celui de la résistance à l’hégémonie politique et économique», le Hezbollah a rectifié le tir samedi dernier en réaffirmant...