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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Vague d'indignation dans les milieux officiels et politiques

Le bombardement qui a atteint hier une école à Arabsalim, faisant vingt blessés parmi les élèves, a suscité une vague d’indignation dans les milieux officiels et politiques. Le président Émile Lahoud et le Premier ministre Sélim Hoss ont entrepris des contacts urgents à plus d’un niveau afin d’obtenir une convocation du comité international de surveillance issu des arrangements d’avril. Le président Lahoud n’a pas tardé à réagir au bombardement, estimant qu’une telle action «menace directement les efforts de paix en cours dans la région». Le chef de l’État a «condamné ce crime» et en a fait «assumer la responsabilité à Israël et ses agents», selon un communiqué du palais présidentiel. «La récente escalade israélienne au Liban-Sud menace directement les efforts de paix dans la région», a souligné le général Lahoud, qui a appelé à une réunion immédiate du comité de surveillance du cessez-le-feu. Hoss a condamné lui aussi cette «horrible agression contre des villages paisibles» et souligné que «ce nouveau crime vient s’ajouter au registre noir des crimes perpétrés par Israël contre les civils innocents au Liban». Le Premier ministre a reçu un appel téléphonique de l’ambassadeur américain, M. David Satterfield, qui lui a indiqué que l’Administration américaine «déplorait» le bombardement de l’école. M. Satterfield a précisé que cette question devait être soulevée hier par la secrétaire d’État, Mme Madeleine Albright, lors des pourparlers de paix entre Israël et la Syrie, à Washington. L’ambassadeur US est, d’autre part, entré en contact par téléphone avec le chef du Législatif, Nabih Berry, à qui il a exprimé les «profonds regrets» de son Administration. M. Satterfield a demandé à M. Berry de tout mettre en œuvre afin de calmer le jeu au Sud. De son côté, le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine, a estimé que «ce crime, qui intervient alors que des négociations sont en cours à Washington, témoigne de l’agressivité de l’approche politique d’Israël». «Cette agression terroriste sioniste nous rappelle les massacres perpétrés par Israël contre les enfants innocents, notamment contre l’école de Bahr al-Baqar» en Égypte, au début des années 1970, a souligné cheikh Chamseddine.
Le bombardement qui a atteint hier une école à Arabsalim, faisant vingt blessés parmi les élèves, a suscité une vague d’indignation dans les milieux officiels et politiques. Le président Émile Lahoud et le Premier ministre Sélim Hoss ont entrepris des contacts urgents à plus d’un niveau afin d’obtenir une convocation du comité international de surveillance issu des arrangements...