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Actualités - CHRONOLOGIE

La reprise des négociations sera décidée à Washington

Pourquoi le Liban n’a-t-il pas été convié à participer aux réunions syro-israéliennes qui doivent débuter demain mercredi à Washington ? À cette question-clé que posent ces jours-ci les milieux politiques libanais, des sources gouvernementales ont répondu en faisant état de «garanties» qui auraient été données au Liban par l’État hébreu et les États-Unis et qui se résument dans le fait que la reprise des négociations libano-israéliennes sera décidée… au cours de la réunion syro-israélo-US. Selon ces sources, le Liban ne doit pas considérer qu’il a été écarté de la réunion prévue demain ou qu’il est traité à la légère par les États-Unis. Car, précisent les mêmes sources, les négociations secrètes déployées rapidement au cours des dernières semaines par la diplomatie américaine ont en fait permis de régler 80 % des problèmes ardus qui faisaient obstacle à la reprise des pourparlers syro-israéliens. Et le président américain, M. Bill Clinton, a alors vite fait de l’annoncer, sans attendre la réunion de mercredi qui devrait être la plus importante depuis celle de Madrid en 1991 . L’«étonnement libanais» n’est donc pas de mise, poursuivent ces sources gouvernementales : les éclaircissements donnés par le président syrien Hafez el-Assad à son homologue libanais, le général Émile Lahoud, une heure à peine après l’annonce de la date de la réunion, puis le lendemain par le ministre syrien des Affaires étrangères, M. Farouk el-Chareh, au chef du gouvernement et chef de la diplomatie libanaise, M. Sélim Hoss, sont là pour le prouver. Et c’est dans le même ordre d’idée que s’inscrivent dans la droite ligne des messages de Mme Madeleine Albright aux responsables libanais auxquels elle avait annoncé que la reprise des pourparlers libano-israéliens était pour très bientôt. Il ne faut donc pas accorder à l’absence du Liban mercredi à Washington plus d’importance qu’elle ne mérite, insistent encore les sources gouvernementales libanaises. Car les questions qui seront soulevées concernent exclusivement la Syrie et Israël. Ces questions devraient d’ailleurs être rapidement réglées si les parties concernées traduisent dans les faits leurs bonnes intentions proclamées. Et le tour viendrait alors au Liban d’entrer en scène et de dire… ce qu’il a à dire. Vœu pieux ou réalité ? La question reste posée à la veille du XXIe siècle, dont il faut toutefois espérer, envers et contre tout, qu’il sera porteur de paix pour tous les peuples de la terre.
Pourquoi le Liban n’a-t-il pas été convié à participer aux réunions syro-israéliennes qui doivent débuter demain mercredi à Washington ? À cette question-clé que posent ces jours-ci les milieux politiques libanais, des sources gouvernementales ont répondu en faisant état de «garanties» qui auraient été données au Liban par l’État hébreu et les États-Unis et qui se...