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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Dossier régional - Le coordinateur spécial de l'Onu à Beyrouth Larsen : la paix aura une influence positive sur l'économie(photo)

Le coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Proche-Orient, Terje Rod Larsen, s’est dit hier persuadé qu’un accord de paix dans la région aurait «une influence positive sur l’avenir de l’économie libanaise et les conditions de vie des Libanais». Il a en outre affirmé que l’organisation internationale était «prête à aider par tous les moyens possibles» au succès du processus de paix. Arrivé dimanche soir à Beyrouth, le diplomate norvégien a déclaré à la presse à l’issue d’un entretien avec le président de la République, le général Émile Lahoud, que la reprise des négociations syro-israéliennes était «une opportunité historique (…) et toutes les parties concernées doivent sérieusement aller de l’avant». «Je reviendrais début janvier, à l’invitation du président Lahoud, pour discuter en détails» des répercussions qu’aurait le succès des pourparlers de paix sur la situation socio-économique au Liban, a-t-il ajouté. D’autre part, M. Larsen a indiqué que les autres points soulevés lors de l’entretien, notamment le rôle futur de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et l’avenir des réfugiés palestiniens au Liban, seront examinés plus en détail à son retour, en janvier. Le coordinateur de l’Onu s’est montré particulièrement optimiste à la lumière de la reprise des négociations syro-israéliennes, demain mercredi à Washington. Il a précisé qu’il partageait ainsi le sentiment du secrétaire général de l’organisation Kofi Annan. Au terme d’un entretien avec le Premier ministre Sélim Hoss, M. Larsen a en outre affirmé que son interlocuteur et lui-même étaient «encouragés» par la perspective de la reprise des pourparlers syro-israéliens. «Nous espérons aussi que le Liban s’y joindra au moment opportun, pour aboutir au plus tôt à la réalisation d’une paix juste et globale dans la région», a-t-il ajouté. Obligations internationales La situation sociale, économique et financière du Liban ayant été également abordée au cours de l’entretien, le diplomate norvégien a indiqué à ce sujet que la communauté internationale avait à cet égard des obligations à remplir concernant le Liban. Selon lui, la communauté devra le soutenir, «contribuer à l’amélioration de la situation socio-économique du pays, au développement de son infrastructure et à la relance du secteur privé». Auparavant, M. Larsen était aussi convenu avec le président Nabih Berry de «l’occasion historique» que représentait pour la région la relance des négociations syro-israéliennes. Après un entretien avec le chef du Parlement, le coordinateur de l’Onu a réaffirmé la nécessité de venir en aide au Liban sur les plans économique et financier «à la lumière d’un accord de paix qui pourrait intervenir au cours des mois à venir». De son côté, M. Berry a estimé qu’il était prématuré d’évoquer le transfert des négociations dans la région. Selon lui, elles devraient se poursuivre à Washington. Notons enfin que M. Larsen devait également rencontrer le député Walid Joumblatt et l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. Il quittera Beyrouth ce matin pour New York, a-t-on appris de source autorisée au ministère des Affaires étrangères.
Le coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Proche-Orient, Terje Rod Larsen, s’est dit hier persuadé qu’un accord de paix dans la région aurait «une influence positive sur l’avenir de l’économie libanaise et les conditions de vie des Libanais». Il a en outre affirmé que l’organisation internationale était «prête à aider par tous les moyens...