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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Le sang pourrait couler en cas d'échec, estime le Premier ministre israélien La Knesset donne son aval à Barak(photo)

À la veille de son départ pour Washington où il a été devancé hier par le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh, le Premier ministre israélien, Ehud Barak, a convaincu la Knesset de ratifier, par 47 voix contre 31 et 24 abstentions, son choix de reprendre les négociations avec les Syriens. Lors des débats qui ont précédé le vote, M. Barak a averti les députés : «C’est un moment crucial qui ne peut être manqué, a-t-il dit. Si nous ratons cette occasion, dieu nous en protège, le sang pourrait couler». Pour sa part, le chef de l’opposition, Ariel Sharon, a qualifié la position de M. Barak d’«irresponsable car il est en train de faire ses adieux à la paix». Manifestant violemment sa colère, Sharon a traité le gouvernement travailliste de «bande de mous qui sont un véritable danger pour Israël», accusant, par la même occasion, les États-Unis d’avoir déjà obtenu d’Israël un engagement en vue d’un retrait total du Golan. Dans le même temps, des milliers de colons manifestaient devant le siège du Parlement à Jérusalem pour exprimer leur opposition à un retrait israélien du Golan dans le cadre d’un accord de paix avec Damas. À Washington où MM. Barak et Chareh devraient tenir demain leur première réunion préliminaire, le président Bill Clinton a estimé que le président Assad ainsi que Barak savent désormais, «chacun pour des raisons différentes, qu’un accord est devenu urgent», car, a-t-il dit, «les ennemis du processus de paix se mobilisent pour y faire échec».
À la veille de son départ pour Washington où il a été devancé hier par le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh, le Premier ministre israélien, Ehud Barak, a convaincu la Knesset de ratifier, par 47 voix contre 31 et 24 abstentions, son choix de reprendre les négociations avec les Syriens. Lors des débats qui ont précédé le vote, M. Barak a averti les députés :...