Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Paris : le Caucase priorité du sommet d'Helsinki
le 10 décembre 1999 à 00h00
La France va demander que le sommet européen d’Helsinki traite en premier lieu de la crise tchétchéne, dès son ouverture aujourd’hui, a annoncé le ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, estimant que les «Russes sont en train de reculer sur leur ultimatum» contre Grozny. «Nous allons proposer, nous Français, que l’ordre du jour soit modifié, que l’on commence par ce sujet dès vendredi matin», a indiqué le ministre dans une interview à la radio Europe1. «Nous voulons traiter la crise tchétchène, revenir sur le terrain de la solution politique sans mettre par terre toute la politique que nous avons entamée par rapport à la Russie depuis dix ans qui consiste à accompagner ce pays dans la construction d’un grand pays moderne, ça va prendre vingt ou trente ans et il faut garder le sens de la durée et de la stratégie même dans cette crise aiguë», a souligné le chef de la diplomatie française. «L’objectif est que les Russes arrêtent cette politique militaire aveugle qui prend en otage l’ensemble des populations, ce qui est intolérable», a-t-il dit, avertissant que la France «ne pourra pas continuer à coopérer avec eux comme si de rien n’était s’il n’y a pas des changements que nous exigeons dans la façon dont ils gèrent cette crise tchétchène».
La France va demander que le sommet européen d’Helsinki traite en premier lieu de la crise tchétchéne, dès son ouverture aujourd’hui, a annoncé le ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, estimant que les «Russes sont en train de reculer sur leur ultimatum» contre Grozny. «Nous allons proposer, nous Français, que l’ordre du jour soit modifié, que l’on...
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