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Actualités - CHRONOLOGIE

La Syrie fera son possible pour un succès des pourparlers

Au lendemain de l’annonce de la reprise des négociations syro-israéliennes, Damas restait conscient de la difficulté de ces prochains pourparlers et déterminé à récupérer la totalité du Golan. Damas a mis l’accent hier sur le fait que ces négociations, la semaine prochaine à Washington, vont reprendre là où elles ont été suspendues en février 1996, insistant ainsi sur «l’engagement pris par (l’ancien Premier ministre israélien) Yitzhak Rabin sur un retrait israélien du Golan jusqu’aux lignes du 4 juin 1967», a précisé une source syrienne bien informée. Un point sur lequel Damas ne semble pas transiger. Le directeur du journal Al-Baas du parti au pouvoir, Turki Sakr, a également affirmé que Mme Albright avait trouvé lors de sa visite mardi à Damas «une volonté de parvenir à une solution qui porte sur les éléments suivants : la terre contre la paix, une paix totale en échange d’un retrait total et le respect et l’application des résolutions internationales» portant sur le conflit israélo-arabe. «La Syrie a fait son possible pour ne pas faire échouer le processus de paix», a ajouté la source syrienne en jugeant «difficiles» les pourparlers. «Il s’agit toutefois d’une action diplomatique historique qui a nécessité de grands efforts», a ajouté la même source. «La fermeté de la Syrie a payé et son intransigeance a mené à des résultats» a estimé pour sa part un diplomate arabe en qualifiant la relance des négociations de «succès pour la Syrie». Il a fait état de quatre points du contentieux syro-israélien qui sont le retrait israélien du Golan, la nature des futures relations, le calendrier d’un accord de paix et des arrangements de sécurité. Selon lui, les dossiers de l’eau et des arrangements de sécurité seront parmi les «plus ardus». L’annonce de la relance des pourparlers est qualifiée de «coup de tonnerre» par un diplomate occidental, selon lequel «le plus dur reste à faire, même si les Syriens ont dû obtenir des garanties américaines» sur un retrait israélien total du Golan. Mais il a admis la difficulté des négociations tout en soulignant que «le retrait du Golan était la seule chose qui compte pour les Syriens». Selon lui, la Jordanie représente le pays le plus à même d’abriter les négociations «intensives» à haut niveau après celles de Washington, soulignant les efforts jordaniens intensifs déployés récemment par le roi Abdallah II. La voie est aussi ouverte à une relance du volet libanais des négociations.
Au lendemain de l’annonce de la reprise des négociations syro-israéliennes, Damas restait conscient de la difficulté de ces prochains pourparlers et déterminé à récupérer la totalité du Golan. Damas a mis l’accent hier sur le fait que ces négociations, la semaine prochaine à Washington, vont reprendre là où elles ont été suspendues en février 1996, insistant ainsi...