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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Processus de paix - Clinton souhaite une relance parallèle des négociations israélo-libanaises Barak-Chareh : dialogue historique à Washington (photo)

Dans une volonté marquée de souligner l’importance de l’événement, le président américain Bill Clinton n’a pas caché «(son) plaisir d’annoncer» en personne hier que «le président Hafez el-Assad et le Premier ministre israélien Ehud Barak ont décidé que les pourparlers entre Israël et la Syrie reprendront au point où ils en étaient restés». La reprise des négociations, bloquées depuis 1996, aura lieu la semaine prochaine à Washington. Les pourparlers seront menés par le chef du gouvernement israélien et le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh, a indiqué le chef de l’État US qui a précisé que les discussions pourraient durer «un ou deux jours» avant que les négociations ne se poursuivent «de manière intensive dans un lieu à déterminer» quelque part au Moyen-Orient. Bill Clinton, qui a révélé avoir eu une conversation téléphonique avec son homologue syrien, a également exprimé le souhait «qu’avec la reprise des pourparlers israélo-syriens, les négociations entre Israël et le Liban débuteront prochainement». M. Clinton, qui tenait une conférence de presse au siège du département d’État, a conclu sur le sujet en indiquant que le Moyen-Orient se trouvait «à une période charnière du processus de paix susceptible de définir l’aspect de la région pour les générations à venir et que l’histoire ne pardonnerait pas l’incapacité de saisir cette occasion de parvenir à une paix globale» L’annonce faite par le chef de la Maison-Blanche a aussitôt été confirmée à Damas par le porte-parole de la présidence syrienne qui a ajouté, sans autres précisions, que les négociations reprendraient «au point où elles s’étaient arrêtées» en 1996. Même son de cloche à Jérusalem où un proche du Premier ministre a cependant apporté une nuance d’importance qui va sans doute déclencher une polémique : il est vrai que Damas n’a pas fixé de préalables, a dit le responsable israélien qui a tenu à garder l’anonymat, mais M. Barak également n’a accepté aucune condition préalable, a-t-il précisé, dans une allusion claire à la querelle sur les engagements pris par l’ex-Premier ministre assassiné Yitzhak Rabin. Ces développements surviennent alors que la secrétaire d’État US Madeleine Albright venait de terminer deux jours de pourparlers dans la région. Pas de réaction officielle à Beyrouth où l’on apprenait cependant que le président Émile Lahoud avait eu une conversation téléphonique avec son homologue syrien dès l’annonce de la reprise des pourparlers.
Dans une volonté marquée de souligner l’importance de l’événement, le président américain Bill Clinton n’a pas caché «(son) plaisir d’annoncer» en personne hier que «le président Hafez el-Assad et le Premier ministre israélien Ehud Barak ont décidé que les pourparlers entre Israël et la Syrie reprendront au point où ils en étaient restés». La reprise des...