Points forts et points faibles

L’une des activités du CNRS est l’octroi de bourses pour des études à l’étranger et d’autres pour des doctorats au Liban. M. Mouin Hamzé, secrétaire général du CNRS, a rappelé que les demandes pour les études au Liban peuvent toujours être présentées au CNRS avant le 18 décembre. Les autres dossiers sont en cours d’examen par le conseil d’administration. Par ailleurs, deux autres projets sont actuellement préparés au CNRS. Le premier consiste à faire l’inventaire des chercheurs du Liban. Ces informations devront être publiées et mises à la disposition de tous les établissements libanais. Le second projet est celui de réactualiser et développer une stratégie et une liste des priorités scientifiques dans le pays selon le plan quinquennal qui a déjà été soumis au Conseil des ministres. Y a-t-il des projets de création d’autres centres ? «Je suis sûr que cette politique scientifique va nous éclaircir les idées et nous permettre d’évaluer notre besoin de nouveaux centres», dit-il. Un volet à développer au CNRS selon M. Hamzé : prendre part à des projets de développement. Un des points faibles du conseil, avoue-t-il, est de n’être pas engagé dans des études économiques. «C’est à travers de tels projets que nous trouverons notre place dans la coopération scientifique», estime-t-il. La sélection au CNRS n’est pas chose simple : le projet soumis par les chercheurs est revu par deux experts. Il passe ensuite par la commission du conseil d’administration qui doit l’approuver. Dans la plupart des cas, le chercheur est convoqué afin que la commission discute avec lui des détails de son budget ainsi que du déroulement technique de son projet, de sa durée… «Je ne vous cache pas que nous n’avons pas refusé beaucoup de projets cette année», souligne M. Hamzé. Est-ce parce que les recherches étaient valables ou parce qu’il n’y en avait pas d’autres ? «Nous n’acceptons que les bons projets», s’empresse-t-il de répondre. «D’ailleurs les projets médiocres ne nous sont plus soumis puisque tout le monde connaît notre système de sélection. Certains, cependant, sont modifiés.»