Symposium Recommandation sur la bioéthique à l'Usek

Des universitaires, des représentants de la société civile, des secteurs de la santé, de la justice, de l’éducation, de la culture ainsi que des théologiens se sont réunis à l’Université Saint-Esprit de Kaslik à l’occasion du 5e Symposium international «Paix, bioéthique et droits de l’homme». Les travaux, riches en communications et échanges, ont été axés sur la solidarité profonde et planétaire nécessaire à la promotion de l’homme. Ont participé à ce colloque : l’Association pour les Nations unies du Liban (Anu-Liban), l’Union internationale pour la paix et les droits de l’homme (Unipadh), le réseau de coopération scientifique (Médecine et droits de l’homme) de la Fédération européenne des réseaux ainsi que l’Agence intergouvernementale de la francophonie. Le symposium était placé sans le haut patronage du président de la République, le général Émile Lahoud. Les participants se sont félicités de l’introduction progressive de l’éducation à la bioéthique, notamment dans les facultés de médecine, de pharmacie, de droit, des sciences humaines, dans les écoles de journalisme, d’assistants sociaux et de formation d’infirmiers et d’infirmières. Les principales recommandations du symposium sont les suivantes : – La poursuite de la création d’un office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. – La poursuite de la coopération avec les organes de presse au Liban en vue de publier un supplément hebdomadaire sur les évènements scientifiques, les progrès technologiques ainsi que leurs implications éthiques, sociales et technologiques. – La création d’un réseau international méditerranéen d’information et de formation bioéthique, qui pourrait siéger au Liban dans la perspective de la réunion de la francophonie en 2001 à Beyrouth. – La mise en place rapide d’un comité consultatif national de bioéthique libanais, interdisciplinaire, pluraliste, interéthique, interconfessionnel, confirmé par le gouvernement, s’inspirant d’une composition élargie du comité consultatif libanais de bioéthique mis en place en novembre 1995 à l’initiative de l’Anu-Liban et de l’Unipadh. – Que le Liban, qui a été l’un des principaux artisans de la déclaration universelle des droits de l’homme en prévision du sommet de la francophonie à Beyrouth en 2001, fasse des gestes concrets afin de parfaire son engagement pour la protection et la promotion des droits de l’homme, notamment en ratifiant les conventions les plus importantes en ce domaine et en acceptant les mécanismes des plaintes prévus par ces conventions. – L’organisation en l’an 2000 d’un nouveau symposium international afin d’évaluer la mise en œuvre des présentes recommandations, de répondre au grand intérêt manifesté par les participants à Beyrouth et de contribuer, pour la poursuite de la diffusion de l’information et la formation en bioéthique et droits de l’homme, selon la méthodologie française, à la réussite de la prochaine réunion de la francophonie à Beyrouth, en 2001.