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Actualités - REPORTAGES

Ordres professionnels - Elections de l'Ordre des ingénieurs et des architectes Michel Abi Nader : appliquer au Liban les normes techniques internationales(photo)

Le 12 avril prochain, l’Ordre des ingénieurs et des architectes de Beyrouth sera doté d’un nouveau président. Cinq nouveaux membres seront également élus (le tiers) du conseil de l’Ordre (qui compte quinze membres). Les personnes élues devraient occuper un mandat de trois ans. Six candidats se présentent au poste de président : MM. Lutfallah el-Hage, Michel Abi Nader, Michel Akl, Antoine Méouchy, Hikmat Dib et Samir Doumit. Ingénieur depuis 29 ans et professeur d’université depuis 24 ans, M. Michel Abi Nader aimerait mettre son savoir-faire au service de l’Ordre. M. Abi Nader se souvient comment il a entamé son métier d’ingénieur. «J’étais seul, je me suis mis à mon compte et je n’avais pas quelqu’un pour me guider», dit-il. Actuellement, il emploie 33 ingénieurs dans son bureau d’exécution. Avec ses années de métier et son expérience universitaire, il veut mener l’Ordre au XXIe millénaire et ce dans plusieurs domaines. Sur le plan professionnel, il compte relever le niveau de l’ingénieur. «Il faut donc appliquer au Liban les mesures et les normes techniques internationales», indique M. Abi Nader en soulignant «l’importance de la spécialisation des ingénieurs». «L’ordre devrait orienter la spécialisation en tenant compte des besoins du pays», déclare-t-il. «Le Liban a besoin par exemple d’ingénieurs industriels», ajoute-t-il. Il faut aussi assurer des stages de formation continue à tous les ingénieurs et des emplois adéquats au Liban ou à l’étranger, et encourager la coopération entre les universités libanaises afin qu’elles appliquent les mêmes normes d’enseignement. Évoquant les besoins de l’Ordre, M. Abi Nader indique que «l’Ordre a été créé pour faciliter la vie des ingénieurs». «Il faut que l’organisation administrative de l’Ordre évolue afin qu’il puisse être au service de tous les ingénieurs», dit-il. «Il faut donner l’importance nécessaire aux branches des métiers (ingénieurs industriels, télécoms, agronomes…). en leur donnant au sein de l’Ordre la place qu’ils méritent», poursuit-il. «Chaque branche de métier devrait bénéficier, par exemple, d’une administration et non d’un seul représentant au conseil de l’Ordre», indique le candidat au poste de président en soulignant que «chaque ingénieur devrait avoir un sentiment d’appartenance quand il se rend au siège de l’Ordre». M. Abi Nader prône la décentralisation qui permettra de resserrer les liens entre les ingénieurs. Se penchant sur les avoirs financiers de l’Ordre, il affirme qu’ils devraient «êtres utilisés pour la protection sociale et la retraite». Rôle national des ingénieurs M. Abi Nader note que «les ingénieurs devraient avoir accès aux nouvelles technologies et données mondiales». D’où l’importance de leur assurer des livres et des CD Rom à prix réduits. La bibliothèque de l’Ordre est importante dans ce domaine. Le siège de l’Ordre lui-même sera ouvert aux séminaires et aux conférences. Pour le candidat au poste de président, «l’Ordre des ingénieurs et architectes a un rôle important à jouer sur le plan national». «Ainsi en coopération avec les universitaires et les étudiants, l’Ordre pourrait effectuer des études pour donner une vision future du pays (aménagement du territoire, urbanisme, écologie...)», dit-il. C’est l’Ordre également qui doit étudier les besoins du marché local et régional, afin d’orienter les étudiants en génie vers les diverses spécialisations. «Les ingénieurs peuvent également mettre leur savoir-faire au profit de divers secteurs de l’économie, notamment l’industrie et l’agriculture», note-t-il. M. Abi Nader a effectué plusieurs projets de construction au Liban, notamment le Centre Abraj à Furn el-Chebbak, l’Université Saint-Joseph de Tripoli (6000 mètres carrés), et l’Université Notre Dame de Louaizé, au Liban Nord (10 000 mètres carrés). Parmi les projets en cours, citons le centre «Le monde de Sindibad» à Dbayé, la Faculté des sciences de l’Université Saint-Joseph à Mar Roukoz, et l’hôtel Intercontinental au centre-ville. M. Abi Nader, qui souligne que «la moitié des ingénieurs qui travaillent à «Man enterprise» (son bureau d’exécution) font partie de ses anciens étudiants», a enseigné depuis 1975 dans plusieurs universités, notamment l’USEK (Université du Saint Esprit Kaslik), et l’Université libanaise. Actuellement, il donne uniquement des cours à l’ESIB (École supérieure des ingénieurs de Beyrouth), son ancienne université. En effet, le candidat au poste de président détient un diplôme de génie civil de l’USJ (1970). Il s’est spécialisé plus tard en génie hydraulique à la même université. M. Abi Nader est marié à Claude Aoun. Il est père de trois enfants.
Le 12 avril prochain, l’Ordre des ingénieurs et des architectes de Beyrouth sera doté d’un nouveau président. Cinq nouveaux membres seront également élus (le tiers) du conseil de l’Ordre (qui compte quinze membres). Les personnes élues devraient occuper un mandat de trois ans. Six candidats se présentent au poste de président : MM. Lutfallah el-Hage, Michel Abi Nader, Michel Akl,...