Vie politique - Conseil des ministres demain Budget, enquête : l'attente se prolonge

Le budget et la poursuite de la réforme politique et administrative seront de nouveau au cœur de la vie politique locale, au lendemain du chômage de l’Adha et avant celui du Vendredi Saint et du Lundi de Pâques. Le Conseil des ministres poursuivra demain l’examen de la loi de finances, entamé mercredi dernier. Les ministres, qui ont pu en examiner les chiffres à loisir, se pencheront plus particulièrement, demain, sur le chapitre des recettes. Le gouvernement, qui a fixé le plafond des dépenses aux alentours de 8 500 milliards de LL, doit maintenant trouver les recettes nécessaires pour les couvrir à concurrence de 70 %. En pratique, c’est une somme de 700 milliards que l’État doit trouver pour couvrir ces dépenses, en maintenant le déficit budgétaire dans les limites prévues de 38-40 %. En principe, toutefois, les chiffres ne seront pas encore rendus publics cette semaine. À l’ordre du jour également : le regroupement des offices d’eau en cinq grands établissements publics et la nomination de deux nouveaux magistrats au Conseil général de discipline. Avec la reprise politique, ce sont également les procès et enquêtes en cours qui reprennent. Du nouveau, dans ce domaine : l’enquête que le procureur près la Cour de cassation, Adnan Addoum, doit mener, sur notes de l’Inspection centrale. La première enquête porte sur des pièces de mobilier manquantes au Grand Sérail. La seconde prévoit l’audition d’un ancien ministre de l’Environnement. Enfin, le parquet de la Cour des comptes va entamer, à la demande du chef du gouvernement, l’enquête sur les 1 130 milliards de LL dépensés sans ouvertures de crédits. Les dépenses les plus contestables faites de cette manière seraient, dans ce domaine, celles engagées par le CDR (600 milliards de LL).