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Actualités - CHRONOLOGIE

Un cadre général

La position officielle du Liban, qui est en train de changer, était que les relations avec Israël resteraient régies, après le retrait, par la convention d’armistice de 1949. Explication pratique : au prix d’une réactualisation des données matérielles, cette convention offre l’avantage de prévoir, sans mesures spéciales, un dispositif de sécurité frontalière satisfaisant pour les deux parties. En effet l’article V de ce document, signé à Rhodes, s’établit comme suit : 1) - La ligne d’armistice suit le tracé de la frontière internationale séparant le Liban de la Palestine. 2) - Sur la ligne d’armistice les deux parties disposeront de forces militaires défensives uniquement. En ce qui concerne le Liban, de Kasmiyé à Hasbaya : deux bataillons et deux sections d’infanterie ; une batterie de quatre canons de campagne ; une section de 12 autoblindés ; six chars légers ; 20 véhicules ; en tout 1 500 hommes. En ce qui concerne Israël, de Nahariya à Marouss : un bataillon d’infanterie, une section de soutien ; six mortiers ; six mitrailleuses ; une section de reconnaissance ; six autoblindés ; six Jeeps blindées ; une batterie de quatre canons de campagne ; une section de génie militaire ; des unités de logistique ; en tout, 1 500 hommes.
La position officielle du Liban, qui est en train de changer, était que les relations avec Israël resteraient régies, après le retrait, par la convention d’armistice de 1949. Explication pratique : au prix d’une réactualisation des données matérielles, cette convention offre l’avantage de prévoir, sans mesures spéciales, un dispositif de sécurité frontalière...