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Actualités - CHRONOLOGIE

Basket Ball - NBA LA Lakers : Rodman part sans laisser d'adresse(photo)

Cela ne pouvait pas durer : sage comme une image depuis son arrivée en Californie, Dennis Rodman est parti sans laisser d’adresse et les Lakers ont concédé à Sacramento leur première défaite en onze matches de NBA. Après avoir déjà «séché» quelques entraînements, The Worm, flanqué de deux gardes du corps, est venu expliquer au nouveau coach Kurt Rambis qu’il avait besoin d’un peu de temps «pour régler des problèmes personnels extérieurs au milieu du basket». «On savait tous qui était ce gars avant qu’il ne signe ici», s’est contenté de commenter son équipier Derek Fisher, un brin fataliste. Totalement ingérable, l’ancien rebondeur tatoué de Chicago avait auparavant exigé d’obtenir une salle personnelle en guise de vestiaire. Ainsi qu’un vélo d’appartement pour pouvoir pédaler quand il ne joue pas durant les matches ! Accédant à toutes ces requêtes, Rambis a aussi réussi à faire amende honorable après la rencontre perdue à Sacramento : «Ce résultat n’a rien à voir avec le départ de Rodman et je n’ai aucune idée de la date de son retour. On perd ce match à cause de mon inexpérience, je n’ai pas pu obtenir ce qu’il fallait de mes joueurs». Curieusement, il n’y aurait donc qu’un lointain rapport entre les dix victoires consécutives obtenues par Los Angeles et l’arrivée de Rodman. Le propriétaire des Lakers, qui vient d’engager à grands frais le shooteur de Charlotte Glen Rice, n’est peut-être pas du même avis. Cette saison raccourcie semble rendre nerveux bon nombre de propriétaires d’équipes. Sensibles à la pression du résultat immédiat, ils font payer à leurs coaches le moindre dérapage trop longtemps incontrôlé. Ainsi, après seulement un mois et demi de compétition, trois d’entre eux ont déjà été priés de prendre la porte. Et remplacés aussitôt par d’anciens assistants, invités à leur tour à s’asseoir sur des sièges éjectables. Il y eut d’abord Dell Harris qui a dû laisser ses Lakers entre les mains de Kurt Rambis, ceux-ci signant aussitôt une série de dix victoires consécutives plus conforme avec leur statut de prétendants au titre. À l’autre bout du classement, son collègue Dawe Cowens, après trois années passées à Charlotte, a fait les frais de l’épouvantable début de saison des Hornets. Là aussi un ancien collaborateur – Bob Silas – est sorti de l’ombre pour tenter de sauver ce qui peut l’être. Enfin les New Jersey Nets, avant-dernière franchise de la Ligue avec seulement 15 % de victoires, ont également abandonné leur entraîneur John Calipari sur le bord de la route. Dan Casey, un ancien des Clippers, va essayer de faire mieux. Gary Payton conduira la Dream Team IV, coachée par Rudy Tomjanovich (Houston). Le meneur de Seattle emmènera fin juin, au tournoi de Porto Rico, une toute jeune sélection américaine chargée de qualifier les États-Unis pour les prochains Jeux de Sydney. Aux côtés de Payton, seul rescapé de la précédente équipe de rêve et champion olympique à Atlanta, apparaissent les prometteurs Tim Duncan (San Antonio), Kevin Garnett (Minnesota), Jason Kidd (Phoenix) ou encore Tim Hardaway (Miami). Ils devraient être rejoints par deux piliers, c’est-à-dire l’intérieur des Lakers Shaquille O’Neal et l’ailier de Detroit Grant Hill.
Cela ne pouvait pas durer : sage comme une image depuis son arrivée en Californie, Dennis Rodman est parti sans laisser d’adresse et les Lakers ont concédé à Sacramento leur première défaite en onze matches de NBA. Après avoir déjà «séché» quelques entraînements, The Worm, flanqué de deux gardes du corps, est venu expliquer au nouveau coach Kurt Rambis qu’il avait besoin d’un...