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Actualités - OPINION

Exemple à suivre

L’actualité médicale libanaise offre un sujet de réflexion d’une très haute portée morale. Grâce au noble geste d’une personne qui, avant de décéder, avait fait don de son corps à la science, des sujets menacés de disparition ou d’invalidité grave avaient pu en bénéficier et voir leur existence prolongée ou leur condition sensiblement améliorée. Le fait mérite d’être cité en exemple, car il s’agit d’un extraordinaire geste de solidarité humaine qui devrait inspirer à tous le désir d’en faire autant. Offrir ce qui reste de son corps, une fois que toute vie l’aurait quitté, constitue la plus belle prière. C’est par des gestes pareils que l’être humain assume une civilisation qu’il prétend plus haute que celles qui ont précédé. Transformer une dépouille en source rayonnante de vie, c’est accorder à la chair périssable une dimension nouvelle, une signification qui l’anoblit et l’élève. Cette transplantation d’organes, suite à un don, marque une date dans les annales médicales libanaises, même si des gestes semblables ont pu avoir lieu auparavant. Cette fois-ci, c’est l’émouvante coordination entre la donatrice, la famille, les médecins et les malades bénéficiaires qui met en évidence un lien précieux entre volontés concertées, animées d’un même désir. Puisse ce cœur qui pompe la vie dans une nouvelle poitrine puisse susciter chez le plus grand nombre de personnes d’en faire autant, quand l’itinéraire prescrit par le destin pour chacune d’entre elles aurait atteint son terme.
L’actualité médicale libanaise offre un sujet de réflexion d’une très haute portée morale. Grâce au noble geste d’une personne qui, avant de décéder, avait fait don de son corps à la science, des sujets menacés de disparition ou d’invalidité grave avaient pu en bénéficier et voir leur existence prolongée ou leur condition sensiblement améliorée. Le fait mérite...