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Actualités - OPINION

En gros plan Encore Godard - et d'autres détails

Il y a ceux qui ne peuvent le supporter et ceux qui lui vouent un culte. Et puis, entre ces deux extrêmes, tous ceux qui s’intéressent à Jean-Luc Godard: mais comment ne pas tenir compte de Godard? Un cinéaste suisse (mais oui, suisse!) qui, dans son dernier «ouvrage», Histoire(s) du Cinéma, s’est beaucoup exprimé. Extraits: «Parlons du cinématographe pour le différencier de ce qu’on appelle aujourd’hui le cinéma et qui ne désigne jamais que les films qui sortent le mercredi (à Paris!), les programmes des salles dans les journaux (...). L’Amérique a immédiatement lié le cinéma au succès commercial. L’Amérique n’a pas d’histoire, et elle n’en veut pas, mais comme on a tous besoin d’une histoire, elle prend celle des autres. Ensuite, elle en fait une copie, qui est son original à elle (...). Aujourd’hui, les producteurs américains, qui sont un ensemble d’agents, de banquiers, d’avocats, de stars, n’ont plus la notion “qu’il faut faire de bons films”, notion qui était liée au capitalisme: on doit produire de bons objets (comme pour les “Mc Donald’s”)... Je n’ai fait que des films de commande, au sens où la situation commande (...). Il faut avoir un talent d’écriture – d’écriture du cinéma... On écrit Germaine X... et on fait Place Vendôme (le film de Nicole Garcia, sortie prévue à Beyrouth). Ces films-là ne parlent pas de ce dont ils disent qu’ils parlent... Il ne faut pas croire que le cinéma mondial est capable de produire, chaque année, 200 ou 300 films de qualité, mais il y a encore des films aujourd’hui». À noter: Le mépris, film de Jean-Luc Godard, sera présenté au Vidéo-Club de l’Iesav le lundi 26 avril. P.S. (sans rapport direct avec ce qui précède): 1°) suite/complément à notre «Gros Plan» du 5 mars, on peut ajouter que tout refus d’un débordement incontrôlé et/ou grassement vulgaire est automatiquement assimilé à une attitude vieux jeu, passéiste et, bien sûr, «réac». 2°) le démarrage de la salle spécialisée annoncé vendredi dernier a été reporté à plus tard (début mai?).
Il y a ceux qui ne peuvent le supporter et ceux qui lui vouent un culte. Et puis, entre ces deux extrêmes, tous ceux qui s’intéressent à Jean-Luc Godard: mais comment ne pas tenir compte de Godard? Un cinéaste suisse (mais oui, suisse!) qui, dans son dernier «ouvrage», Histoire(s) du Cinéma, s’est beaucoup exprimé. Extraits: «Parlons du cinématographe pour le différencier de ce...