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Actualités - CHRONOLOGIE

La délégation du Parlement européen chez Corm et Joumblatt (photo)

La délégation du groupe socialiste au Parlement européen de Strasbourg, qui effectue actuellement une visite au Liban, s’est entretenue hier avec le ministre des Finances Georges Corm notamment de la coopération économique et des négociations en cours en vue d’un accord de partenariat entre Beyrouth et l’Union européenne. M. Corm a invité à cette occasion les Européens à encourager les investissements au Liban et à ne pas se contenter de l’aide humanitaire, qu’il a néanmoins qualifiée d’ «importante»... Le ministre a aussi appelé l’Europe à redoubler d’efforts afin d’obtenir le retrait d’Israël du Liban-Sud. Au cours des l’entretien, les deux parties ont convenu que tant que durera cette occupation, les investissements en provenance des pays de l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique, qui regroupe les pays industrialisés) demeureront faibles. Un retrait israélien serait par conséquent susceptible de résorber la crise économique dont souffre le Liban. La délégation européenne, qui est conduite par le vice-président du groupe socialiste, l’Autrichien Hannes Swoboda, a en outre été reçue par le chef du Parti socialiste progressiste Walid Joumblatt. Au cours de l’entretien, qui a porté sur la situation dans la région et au Liban, M. Joumblatt a exposé son point de l’actualité. Mardi, les députés européens avaient été reçus par le chef de l’État Émile Lahoud. Par la suite, au cours d’une conférence de presse, M. Swoboda avait rappelé la nécessité pour le Liban de réformer sa fiscalité en vue d’un aboutissement des négociations sur le partenariat avec l’UE et exprimé par ailleurs son soutien à un retrait israélien «simultané» du Liban-Sud et du Golan syrien. De sources diplomatiques citées par notre correspondant au palais Bustros Khalil Fleihane, on indique que l’un des objectifs de la visite de la délégation européenne à Beyrouth et à Damas est de donner des suites à la prise de position adoptée il y a quelque temps par l’ancien ministre travailliste israélien Yossi Beilin, qui avait invité l’Europe à appuyer le point de vue selon lequel les pourparlers de paix entre Israël et la Syrie devraient reprendre à partir du point où ils étaient parvenus au moment de leur interruption, en février 1996, peu de temps avant le changement de gouvernement intervenu en Israël et l’arrivée au pouvoir de la coalition nationaliste-religieuse actuelle. On sait que ce point de vue est aussi défendu par Damas face à l’intransigeance du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui est notamment revenu sur des engagements pris par l’ancien gouvernement travailliste à propos d’un retrait du Golan. M. Netanyahu, qui s’oppose à un tel retrait, nie l’existence d’un engagement en ce sens, les négociations syro-israéliennes n’ayant pas mené à des accords en bonne et due forme. Les anciens chefs de gouvernement travaillistes Yitzhak Rabin et Shimon Pérès avaient à plusieurs reprises évoqué publiquement la nécessité de «concessions» israéliennes sur le Golan, sans toutefois préciser l’ampleur du retrait envisagé.
La délégation du groupe socialiste au Parlement européen de Strasbourg, qui effectue actuellement une visite au Liban, s’est entretenue hier avec le ministre des Finances Georges Corm notamment de la coopération économique et des négociations en cours en vue d’un accord de partenariat entre Beyrouth et l’Union européenne. M. Corm a invité à cette occasion les Européens...