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Actualités - CHRONOLOGIE

Diplomatie - Les représentants du Middle East Institute reçus par Lahoud et Hoss Murphy et Suddarth optimistes pour l'avenir du Liban (photos)

L’ancien secrétaire d’État adjoint américain pour le Proche-Orient Richard Murphy et l’ancien ambassadeur Roscoe Suddarth, qui effectuent actuellement une visite à Beyrouth en qualité de représentants du Middle East Institute de Washington, ont exprimé hier leur «optimisme» pour l’avenir du Liban et promis d’œuvrer à mieux faire connaître ce pays auprès de l’opinion américaine. MM. Murphy et Suddarth, respectivement PDG et président du Middle East Institute, ont été reçus par le chef de l’État Émile Lahoud et par le Premier ministre Sélim Hoss, en présence de l’ambassadeur des États-Unis David Satterfield. Jeudi, les deux ex-diplomates américains s’étaient entretenus avec le chef du Parlement Nabih Berry, avant d’être conviés à un dîner chez l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. À Baabda, M. Murphy a déclaré, à l’issue de la rencontre avec M. Lahoud, avoir bon espoir que le Liban parviendra à édifier ses institutions, d’autant que, selon lui, «le président Lahoud a connu une telle expérience lorsqu’il était commandant en chef de l’armée et qu’il a su en faire une institution». Auparavant, chez le Premier ministre, M. Murphy avait souligné que la mission de la délégation américaine n’était pas officielle. «Nous sommes venus pour expliquer la nature de notre travail au Middle East Institute», une organisation qui a été créée il y a 52 ans et qui est selon lui devenue au fil des ans une instance de référence à Washington pour tout ce qui a trait aux questions du Proche et du Moyen-Orient. L’institut «joue un rôle dans la prise de conscience de l’opinion américaine en vue de l’élaboration des politiques à adopter», a-t-il dit, expliquant que le champ d’études de l’institut couvrait un grand espace allant du Maroc au Pakistan et englobant la Turquie et l’Asie centrale. L’ancien responsable a souligné que les problèmes de la région demeuraient souvent «assez mal compris au sein de la société américaine et même à Washington». «C’est pourquoi notre mission a un caractère pédagogique», a-t-il dit, ajoutant que «la délégation effectuait actuellement une tournée comprenant, outre le Liban, la Turquie, la Jordanie et l’Arabie séoudite». «Nous sommes ici pour nous informer des derniers développements, pour faire connaître notre travail, mais aussi pour inviter des intellectuels et des dirigeants politiques à venir nous visiter à Washington et à recourir à l’institut comme tribune pour exprimer leurs points de vue dans tous les domaines», a-t-il encore déclaré. Pour sa part, M. Suddarth, ancien sous-secrétaire d’État adjoint pour le Proche-Orient, a souligné le caractère «sentimental» de la visite, les deux anciens responsables ayant occupé des postes diplomatiques au Liban, lui-même dans les années soixante, et M. Murphy dans les années cinquante puis comme émissaire de son gouvernement dans les années quatre-vingt. «Nous sommes optimistes pour ce qui est de l’avenir du Liban et très impressionnés par les réalisations que nous avons vues», a déclaré M. Suddarth, se disant toutefois «inquiet» du manque de publicité dans le monde autour de ces réalisations. «Nous sommes convaincus que le Liban a devant lui un grand avenir, notamment dans les domaines du tourisme et de l’industrie, et qu’il pourra jouer à nouveau le rôle qui était le sien dans les années soixante», a-t-il affirmé. «C’est pourquoi nous tentons de convaincre les intellectuels libanais d’entretenir avec notre institut une relation permanente, de sorte que l’on puisse retransmettre une image claire de ce qui se passe au Liban, d’autant que ce pays avait été anormalement ignoré pendant plusieurs années, en particulier par les États-Unis». Il a conclu en promettant d’aider les Libanais à «faire connaître au monde leurs grandes réalisations».
L’ancien secrétaire d’État adjoint américain pour le Proche-Orient Richard Murphy et l’ancien ambassadeur Roscoe Suddarth, qui effectuent actuellement une visite à Beyrouth en qualité de représentants du Middle East Institute de Washington, ont exprimé hier leur «optimisme» pour l’avenir du Liban et promis d’œuvrer à mieux faire connaître ce pays auprès de...