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Actualités - INTERVIEWS

Nasrallah réticent à la crétion de brigades arabes

Dans une interview accordée au quotidien koweïtien al-Anbaa, le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a révélé que de «nombreux jeunes Arabes ont exprimé le désir de rejoindre les rangs de la Résistance et de partciper aux opérations militaires», ajoutant : «Toutefois, les circonstances actuelles ne permettent pas l’élargissement du front». Il a également exclu la possibilité de voir naître au sein du parti un nouveau «mouvement des Afghans», «les priorités du Hezbollah étant différentes de celles qui avaient été à l’origine de ce mouvement», lors de la guerre d’Afghanistan. Sur un autre plan, le secrétaire général du Hezbollah a accusé le régime irakien de l’assassinat du chef spirituel chiite cheikh Sadek Sadr, «dans le cadre d’une politique de liquidation de tous les leaders religieux du Najaf». Il a assuré que cheikh Sadr avait menacé le pouvoir du président Saddam Hussein de recourir à une escalade populaire au cas où les ulémas détenus dans les geôles irakiennes n’étaient pas relâchés. Par ailleurs, cheikh Hassan Nasrallah a exclu une opération militaire israélienne d’envergure contre le Liban et souligné qu’Israël aurait plutôt recours à des attentats visant les chefs et les cadres de la résistance. Mise en garde D’autre part, le Hezbollah a averti hier Israël qu’un mépris des arrangements d’avril 1996 sur le cessez-le-feu au Liban-Sud serait une «aventure» dont l’État hébreu devra «payer le prix très cher». «Évoquer un “changement des règles du jeu” dévoile la nature agressive des décisions prises par le Conseil des ministres restreint israélien», a affirmé le Hezbollah, qui commentait les déclarations du chef de l’unité de liaison israélienne, le général Eli Amitaï, lors d’une tournée, mercredi, dans la zone occupée au Liban-Sud. «Si l’ennemi prend les civils libanais pour cible, c’est lui qui aura changé les règles que la Résistance lui a imposées par le biais des arrangements d’avril. Il se sera alors lancé dans une aventure dont il devra payer le prix très cher», a affirmé une source responsable du Hezbollah dans un communiqué à la presse. Le général Amitaï avait déclaré que l’attaque du Hezbollah le 28 février contre le convoi du général Erez Gerstein au Liban-Sud (4 tués israéliens) avait «dépassé les lignes rouges» et que les 23 raids aériens de représailles en profondeur au Liban n’étaient qu’une «riposte préliminaire». «Israël a décidé de riposter de manière décisive. Les règles du jeu ont changé et nous ferons payer le double aux terroristes et à leurs chefs», avait-il dit. «Pour la Résistance, c’est la poursuite de l’occupation qui constitue une ligne rouge», a ajouté le Hezbollah, soulignant sa détermination à «poursuivre ses opérations jusqu’à chasser le dernier sioniste» du Liban et «défendre» les civils. Il a rappelé que l’attaque du 28 février s’inscrivait dans le cadre des arrangements d’avril. «Lui donner une autre dimension dévoile l’intention de l’ennemi de modifier ces arrangements, ce dont il est incapable», a-t-il affirmé. Le Liban s’est officiellement prononcé contre toute modification de ces arrangements conclus sous le parrainage de Paris et Washington pour mettre fin à l’opération israélienne Raisins de la colère au Liban (175 morts, en majorité des civils). En vertu de ces arrangements, les belligérents au Liban-Sud se sont engagés à épargner les civils des deux côtés de la frontière libano-israélienne et à ne pas lancer d’attaques depuis les zones habitées.
Dans une interview accordée au quotidien koweïtien al-Anbaa, le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a révélé que de «nombreux jeunes Arabes ont exprimé le désir de rejoindre les rangs de la Résistance et de partciper aux opérations militaires», ajoutant : «Toutefois, les circonstances actuelles ne permettent pas l’élargissement du front». Il a également...