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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Société - Quand la justice devient l'ultime recours La chanteuse Najwa Karam victime des rumeurs (photos)

Accusée d’avoir blasphémé l’islam, la chanteuse Najwa Karam a tenu une conférence de presse hier, à l’Ordre de la presse, pour souligner qu’elle aura recours à la justice. Soutenue par le syndicat des artistes professionnels et l’Ordre de la presse, Mme Karam a déclaré : «On m’accuse à tort d’avoir porté atteinte aux valeurs religieuses». «Je ferai face à la rumeur satanique qui a éclaté dans le monde et la presse arabes ; rumeur qui a pour unique but de me détruire», a-t-elle indiqué. Elle a aussi démenti le fait «d’avoir donné des interviews pour la télévision ou pour la presse écrite». Soulignant son appartenance «au Liban et au monde arabe», elle a noté qu’il «lui était impossible de blasphémer contre sa propre nation». «C’est par respect pour Dieu, la justice et la nation arabe que j’ai décidé de m’en remettre aux tribunaux», a-t-elle annoncé. Au cours de la conférence de presse à laquelle ont assisté plusieurs personnalités, notamment MM. Mohammed Baalbaki, président de l’Ordre de la presse, Ihsan Sadek, président du syndicat des artistes professionnels, Pierre Daher, PDG de la LBCI, Simon Asmar, producteur, Élias Rahbani et Mansour Rahbani, compositeurs, nul n’a précisé la nature du blasphème ou l’ampleur des rumeurs. Selon les rumeurs, véhiculés par certains press-people arabes, la chanteuse libanaise aurait commis le blasphème suprême à l’égard du nom du Prophète en l’utilisant pour désigner un animal domestique. Condamnation à mort Une source proche de Mme Karam a souligné à L’Orient-Le Jour que «la rumeur a commencé en novembre dernier quand un magazine libanais a publié un éditorial ayant pour unique source un lecteur anonyme». Le lecteur rapporte dans son message l’affaire du blasphème. Mme Karam porte plainte, à ce moment-là, contre le magazine. L’information a été reprise par plusieurs journaux. Cependant l’affaire ne prend de l’ampleur qu’au début du mois de mars, quand un député jordanien propose que son pays boycotte la chanteuse libanaise. «Ce député aurait entendu Mme Karam blasphémer contre l’islam dans une interview qu’elle aurait donnée à la chaîne de télévision arabe MBC», rapporte la source. Selon la même source, «Mme Karam n’a pas accordé depuis cinq ans une interview à la chaîne en question». «De plus, des proches de la chanteuse se sont adressés à la MBC pour avoir une copie de l’entretien cité par le député», indique la source en soulignant que «le film n’existe pas et n’a jamais existé». Le week-end dernier, un magazine jordanien publie un article où un cheikh musulman propose une fatwa condamnant à mort la chanteuse Najwa Karam. La chanteuse libanaise est déjà boycottée à Qatar. D’autres pays arabes, notamment la Jordanie, le Koweït et l’Arabie séoudite, pourraient adopter les mêmes mesures. Mme Karam a déjà engagé des avocats auprès des tribunaux qatariote, jordanien et libanais.
Accusée d’avoir blasphémé l’islam, la chanteuse Najwa Karam a tenu une conférence de presse hier, à l’Ordre de la presse, pour souligner qu’elle aura recours à la justice. Soutenue par le syndicat des artistes professionnels et l’Ordre de la presse, Mme Karam a déclaré : «On m’accuse à tort d’avoir porté atteinte aux valeurs religieuses». «Je ferai face à la...