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Actualités - CHRONOLOGIE

Syrie-Israël - Paris propose son aide à la relance du processus de paix Damas juge prématuré l'optimisme affiché par Barak sur un déblocage

Un journal officiel syrien a jugé prématuré hier l’optimisme sur un déblocage du processus de paix au Proche-Orient par le Premier ministre israélien élu, le travailliste Ehud Barak. «Il est trop tôt pour tirer des conclusions optimistes ou affirmer qu’il y aura une détente et que le processus de paix sera réellement débloqué», écrit le quotidien as-Saoura, commentant la victoire de M. Barak. «La chute de Netanyahu était devenue inévitable pour sortir la région du désespoir et réduire les risques de confrontation», souligne le journal. «Si M. Barak veut sérieusement la paix, comme il le proclame, la voie est claire. Il faut qu’il gèle la colonisation, respecte les accords et les engagements conclus et reprenne les négociations avec la Syrie et le Liban, au point où elles s’étaient arrêtées», ajoute le journal. «Il doit s’engager à restituer tous les territoires arabes occupés et accepter le principe d’un règlement juste et conforme à la légalité internationale pour permettre à la région de vivre dans la paix et la sécurité», affirme le journal. Les négociations de paix entre l’État hébreu et la Syrie sont gelées depuis février 1996. La Syrie exige la récupération intégrale du plateau stratégique du Golan, occupé par Israël en 1967 et annexé en 1981. Par ailleurs, le ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, a déclaré hier que la France propose son aide pour une relance du processus de paix au Proche-Orient, à la faveur de l’élection de M.Barak. «La France est un des pays qui avaient été le plus déçus par le blocage du processus de paix qui avait été mis en œuvre par M. Netanyahu», a-t-il noté dans une interview à Radio Orient. Le processus «était bloqué à force d’entraves, d’astuces politiciennes, d’engagements non tenus». «Nous avons éprouvé un sentiment de très grande joie et de grande espérance par rapport à l’action qui peut être conduite par M. Barak maintenant», a-t-il ajouté. «Je ne peux que confirmer la disponibilité de la France à chaque étape. Nous sommes désireux et décidés à jouer le rôle le plus utile possible dans la relance de ce processus», a-t-il dit. «Cela veut dire que nous allons d’abord réactiver nos relations avec le gouvernement israélien qui n’ont jamais cessé à aucun moment naturellement, mais elles sont plus ou moins confiantes, plus ou moins chaleureuses et surtout plus ou moins constructives et productives selon les contextes politiques». Hubert Védrine a noté que le président Jacques Chirac avait invité le nouveau Premier ministre israélien à venir à Paris, à une date qui n’est pas encore fixée. Il a souligné que la relation «de travail et d’amitié» entre la France et les Palestiniens était «appelée à avoir une très grande importance dans la phase qui vient».
Un journal officiel syrien a jugé prématuré hier l’optimisme sur un déblocage du processus de paix au Proche-Orient par le Premier ministre israélien élu, le travailliste Ehud Barak. «Il est trop tôt pour tirer des conclusions optimistes ou affirmer qu’il y aura une détente et que le processus de paix sera réellement débloqué», écrit le quotidien as-Saoura,...