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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Israël fait état d'un projet de force tampon internationale Emissaire US à Beyrouth au sujet de la Finul

L’élection du leader du parti travailliste israélien, Ehud Barak, au poste de Premier ministre, a relancé les spéculations – et les espoirs – quant à un prochain déblocage de la situation au Liban-Sud, à la faveur d’une relance des pourparlers de paix entre l’État hébreu, d’une part, et la Syrie et le Liban, d’autre part. D’entrée de jeu, certains indices politico-diplomatiques laissent penser que l’optimisme prudent apparu ces derniers jours sur ce plan n’est peut-être pas totalement infondé. Le Premier ministre français Lionel Jospin a fait savoir au chef du gouvernement Selim Hoss, dans un message écrit, que la France est prête à contribuer à une relance rapide des négociations de paix. M. Jospin a, en outre, réaffirmé la position de la France concernant la nécessité d’un «retrait inconditionnel» d’Israël du Sud, en application de la résolution 425. Parallèlement à cet engagement français, l’Administration américaine a entrepris une démarche qui reflète clairement, selon une source diplomatique à Beyrouth, l’intérêt renouvelé de Washington pour la situation au Sud. Le numéro deux de la délégation américaine aux Nations unies, Mme Nancy Soderberg, est ainsi attendue ce matin même à Beyrouth pour des entretiens avec les hauts responsables du palais Bustros. De source digne de foi, on souligne que cette mission sera essentiellement axée sur la situation de la Finul, ce qui semble indiquer, selon les milieux diplomatiques, que les USA manifestent un subit intérêt pour la force internationale au Sud. Ces contacts impromptus de la diplomate américaine concernant les Casques bleus interviennent alors que des informations en provenance de Jérusalem font état d’un plan que le nouveau Premier ministre israélien se préparerait à lancer afin de retirer d’ici un an l’armée israélienne du Liban-Sud. L’élément nouveau dans les informations rapportées à ce propos à Jérusalem est qu’une force tampon internationale pourrait être déployée du côté libanais de la frontière. La pierre angulaire (et le point de départ) du plan de M. Barak serait la reprise des négociations de paix avec la Syrie. Les indications filtrées à ce propos par des sources israéliennes citées par les agences de presse internationales revêtent un certain intérêt dans la mesure où elles démontrent que le dossier du Liban paraît constituer une priorité pour M. Barak. Sans compter le fait que ce volet semble être le seul au sujet duquel le nouveau Premier ministre israélien paraît avoir – du moins apparemment – des idées quelque peu claires et explicites.
L’élection du leader du parti travailliste israélien, Ehud Barak, au poste de Premier ministre, a relancé les spéculations – et les espoirs – quant à un prochain déblocage de la situation au Liban-Sud, à la faveur d’une relance des pourparlers de paix entre l’État hébreu, d’une part, et la Syrie et le Liban, d’autre part. D’entrée de jeu, certains indices...