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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Le Cabinet de sécurité israélien accorde une plus grande liberté à l'armée Netanyahu annonce une nouvelle politique de représailles plus ferme (photos)

Malmené par le Hezbollah qui a asséné en l’espace d’une semaine deux coups durs à son armée, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé la mise en place d’«une nouvelle politique» de représailles plus ferme «qui n’impose aucune restriction à l’armée israélienne», en allusion aux arrangements d’avril 1996 qui empêche les belligérants de s’en prendre aux civils et aux sites non militaires. Les menaces de M. Netanyahu sont intervenues à l’issue d’une réunion extraordinaire du Cabinet de sécurité israélien au cours de laquelle les «faucons» du gouvernement ont annoncé la «poursuite des raids contre le Hezbollah», sans préciser la nature des cibles choisies et leur emplacement. «Nous continuerons à mener des attaques conformément à cette nouvelle politique qui n’impose aucune restriction à l’armée», a indiqué M. Netanyahu lors d’une visite à Kyriat Shmona près de la frontière avec le Liban. «Nous n’avons pas l’intention de rester la cible d’attaques sans riposter fermement», a-t-il ajouté. «J’espère que nous n’aurons pas à faire appel à cette nouvelle politique, mais nous nous en servirons certainement si nécessaire, il n’y a aucun doute là dessus», a-t-il poursuivi. M. Netanyahu n’a pas précisé la nature des représailles qu’il envisageait, et a indiqué qu’il ne pensait pas précisé la nature des représailles qu’il envisageait, et a indiqué qu’il ne pensait pas qu’il était «utile d’annoncer des décisions opérationnelles». «Auparavant la politique était plus contraignante», s’est-il contenté de dire. À Ofra, colonie de Cisjordanie qu’il a également visitée hier, Netanyahu a déclaré qu’«Israël continuera à combattre le Hezbollah parce qu’il continue à nous combattre». «Je ne vais pas passer à la phase opérationnelle mais nos avions sont déployés et nos cibles ont été choisies», a-t-il dit. Au micro de la BBC, le porte-parole de Netanyahu, David Bar-Ilan, a appelé le Liban à exercer sa souveraineté et à mettre fin à la présence du Hezbollah au Sud. «Aucun pays ne peut permettre que ses citoyens soient sujets à des attaques frontalières», a-t-il dit. «Ce que nous aimerions voir, c’est que le Liban exerce sa souveraineté, déploie son armée dans la région où se trouve aujourd’hui le Hezbollah et l’en évacue», a-t-il ajouté. Le Cabinet de sécurité M. Netanyahu et son Cabinet de sécurité avaient décidé hier de poursuivre les opérations de représailles au Liban après les pertes infligées à leur armée par le Hezbollah. Le Cabinet de sécurité, réuni dans la matinée, «a décidé de poursuivre les opérations au Liban, dont la nature et l’ampleur seront en fonction des développements (de la situation) sur les plans militaire et politique», a précisé la radio israélienne, qui cite un haut responsable israélien. «L’armée est libre de répondre d’une manière contrôlée et au moment qu’elle jugera opportun», a ajouté le responsable. Citant des sources militaires, Radio-Israël a estimé que l’intensification des attaques israéliennes contre le Hezbollah dépendra du tir de nouvelles roquettes contre le nord d’Israël. Les conseillers de M. Netanyahu ont refusé de commenter les résultats de la réunion du Cabinet de sécurité, auquel a participé le chef de la diplomatie Ariel Sharon et le ministre de la Défense Moshé Arens, tous deux adeptes d’une ligne plus dure dans le dossier libanais. M. Netanyahu avait convoqué cette réunion, au lendemain de la mort d’un général et de trois autres Israéliens, tués dans une opération du Hezbollah au Liban-Sud, et après des tirs de roquettes Katioucha contre le nord d’Israël, selon l’État hébreu. Le Hezbollah a démenti avoir tiré des roquettes et des sources militaires israéliennes ont indiqué lundi que les engins en question visaient des positions israéliennes en territoire libanais, mais qu’elles avaient dépassé leur objectif. En tout cas, aucun impact n’a été découvert dans le nord de la Galilée, selon l’AFP. Un haut responsable israélien a indiqué que la décision, prise lors de la réunion du Cabinet, signifiait que l’armée disposerait davantage de «liberté d’action» dans le choix des cibles de représailles. Avant la réunion, M. Netanyahu s’était entretenu à part avec MM. Sharon et Arens.
Malmené par le Hezbollah qui a asséné en l’espace d’une semaine deux coups durs à son armée, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé la mise en place d’«une nouvelle politique» de représailles plus ferme «qui n’impose aucune restriction à l’armée israélienne», en allusion aux arrangements d’avril 1996 qui empêche les belligérants de...