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Actualités - CHRONOLOGIE

Arnoun - Les calculs d'Israël ont été déjoués, souligne Lahoud La vie normale reprend ses droits(photo)

La vie reprend son cours normal à Arnoun, où des milliers de Libanais ont afflué, pendant trois jours, après la libération du village vendredi par des étudiants qui avaient arraché à mains nues les 2 km de fils barbelés installés le 17 février par l’armée israélienne, pour annexer cette localité à la zone qu’elle occupe au Liban-Sud. Dans le village abandonné par la majorité de ses habitants, et privé d’eau potable depuis 1985, les excavations pour l’installation de conduites d’eau potable ont commencé, les écoles ont repris leur activité, avec leurs maigres effectifs, et les femmes peuvent de nouveau se rendre aux champs. Dans un édifice du village, la Croix-Rouge libanaise a installé un dispensaire de campagne, en attendant que le ministère de la Santé ait pris ses dispositions pour y ouvrir un dispensaire mieux équipé. Le ministre de la Santé, le Dr Karam Karam, a rencontré hier le chef de l’État à cette fin. Une délégation d’habitants du village d’Arnoun conduite par le moukhtar du village Afif Hamdan a rencontré hier le président Émile Lahoud, le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, et le secrétaire général adjoint du Hezbollah cheikh Naïm Kassem. La délégation a fait part aux responsables des besoins matériels du village. Au chef de l’État, le moukhtar a remis un morceau des barbelés démantelés qui encerclaient le village . Le chef de l’État, pour sa part, a remis à son hôte l’écusson du palais présidentiel, en hommage à la résistance des habitants d’Arnoun. À ses visiteurs, le chef de l’État a répété que les événements ont déjoué les calculs d’Israël, qui n’a rien pu obtenir en échange de l’abolition de la double barrière de barbelés avec laquelle elle avait isolé le village. Une fois de plus, a déclaré en substance le chef de l’État, Israël a cherché à nous entraîner à des pourparlers unilatéraux en ce qui concerne le démantèlement des barbelés. Mais ses manœuvres ont échoué, et par le biais du comité de surveillance, une mise en garde a été adressée à Israël au sujet de toute atteinte à la sécurité des jeunes Libanais sans défense qui se rendaient à Arnoun. Les facteurs essentiels ont joué en faveur du Liban : l’attachement à la concomitance des volets libanais et syrien des pourparlers de paix, la volonté des forces jeunes du pays, le respect des arrangements d’avril 1996 et la solidarité totale entre les Libanais, du sommet à la base de la pyramide, a expliqué le chef de l’État qui a conclu : «Qu’Israël se retire et nous saurons faire notre devoir».
La vie reprend son cours normal à Arnoun, où des milliers de Libanais ont afflué, pendant trois jours, après la libération du village vendredi par des étudiants qui avaient arraché à mains nues les 2 km de fils barbelés installés le 17 février par l’armée israélienne, pour annexer cette localité à la zone qu’elle occupe au Liban-Sud. Dans le village abandonné par la majorité...