Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Syndicats - La CGTL renouvelle sa demande d'un réajustement des salaires Abou Rizk : une alternative à la politique de Hariri existe

La CGTL a affirmé hier qu’il existait une alternative à la politique économique, fiscale et financière du gouvernement précédent, et a renouvelé sa demande d’un réajustement général des salaires de 30 %, à partir de début 1998, pour compenser l’érosion du pouvoir d’achat. Les demandes de la CGTL ont marqué la première journée du congrès national annuel de la CGTL. Prenant la parole à l’inauguration des travaux du congrès, M. Élias Abou Rizk, président de la CGTL, a déclaré : «Nul ne doit croire qu’il n’existe pas d’alternative. Des dizaines de propositions ont été faites, par nous-mêmes et par d’autres, pour régler les problèmes du déficit budgétaire et de la dette publique (…) Nous le répétons, la logique économique qui avait cours n’est plus valable. La solution réside dans le changement (…) Il faut admettre les erreurs du passé. Le changement ne peut se faire que par l’introduction d’amendements fondamentaux à la politique monétaire, en général, et fiscale en particulier». La réforme fiscale proposée par la CGTL prévoit l’abolition de la politique d’exemptions et du plafond de 10 % sur les bénéfices, «qui n’a plus de raison d’être» et l’instauration d’un impôt progressif. «Il faut également restructurer le budget, souligne M. Abou Rizk (…) et chercher des rentrées ailleurs qu’auprès des couches sociales pauvres, ailleurs que dans les impôts à effet inflationniste et, par exemple, dans l’impôt sur la fortune, sur l’amélioration foncière, sur les biens-fonds maritimes et fluviaux, dans les secteurs pétroliers, sur les cellulaires, les sociétés immobilières à commencer par la société Solidere, ainsi que sur les transactions monétaires, pour en arriver au taux d’intérêt, dont chaque point équivaut à 21 milliards de LL /an». Un rapport exhaustif préparé par la CGTL a ensuite été distribué aux congressistes. Dans ce rapport, la centrale a renouvelé sa demande d’un réajustement général des salaires de 30 % à dater du 1er janvier 1988. Les résolutions du congrès national seront connues aujourd’hui.
La CGTL a affirmé hier qu’il existait une alternative à la politique économique, fiscale et financière du gouvernement précédent, et a renouvelé sa demande d’un réajustement général des salaires de 30 %, à partir de début 1998, pour compenser l’érosion du pouvoir d’achat. Les demandes de la CGTL ont marqué la première journée du congrès national annuel de la CGTL. ...