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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Un milicien de l'ALS blessé Opération du Hezbollah près de Jezzine

Au moins un milicien de l’Armée du Liban-Sud a été blessé samedi dans une attaque du Hezbollah contre le siège du commandement d’une unité de l’ALS dans la région de Jezzine. C’est ce qu’a indiqué une source de la milice auxiliaire de l’État hébreu, qui a précisé que le milicien avait été atteint lors d’une «attaque aux obus» contre le bâtiment, qui a subi d’«énormes dégâts». Dans un communiqué publié à Beyrouth, le Hezbollah a revendiqué l’opération, indiquant toutefois que ses combattants avaient réussi à occuper et à dynamiter, dans la nuit de vendredi à samedi (à 0 heure 30), le siège de l’unité de l’ALS. Le Hezbollah affirme que tous les miliciens de l’ALS qui se trouvaient à l’intérieur du bâtiment ont été tués et blessés. En outre, trois blindés et deux autres véhicules militaires ont été détruits. Le communiqué du Hezbollah souligne par ailleurs que les miliciens intégristes ont également attaqué les forces israéliennes et les unités de l’ALS dans le périmètre du bâtiment qui a été la cible de l’opération. Signalons, par ailleurs, qu’une femme de 33 ans a été blessée hier par des tirs israéliens contre un village jouxtant la zone de sécurité. Sana Chibani a été atteinte à son domicile par une balle tirée à partir d’une position de l’armée israélienne surplombant le village de Arab Salim, dans le massif de l’Iqlim el-Touffah. Blessée à l’épaule, Mme Chibani a été admise dans un hôpital de Nabatiyé. L’affaire d’Arnoun D’autre part, le comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud se réunira aujourd’hui pour examiner la plainte du Liban contre Israël qu’il accuse d’avoir incorporé le village d’Arnoun à la zone qu’il occupe. Beyrouth avait saisi jeudi le comité de sa plainte, après l’incorporation le même jour d’Arnoun dans la bande frontalière. Le Premier ministre Sélim Hoss avait simultanément adressé un message au secrétaire général de l’Onu Kofi Annan, lui demandant d’informer le Conseil de sécurité de l’Onu de cette mesure portant «atteinte à l’intégrité territoriale du Liban». L’Armée du Liban-Sud avait confirmé dans un communiqué jeudi l’incorporation d’Arnoun à la zone occupée, avant de se rétracter quelques heures plus tard pour nier l’existence d’une telle mesure. «Les mesures adoptées (à Arnoun) constituent une opération militaire ordinaire ayant un objectif de sécurité et visant à empêcher les forces du Hezbollah d’agir à partir du village», avait affirmé l’ALS dans une mise au point. Les journalistes avaient constaté sur place que l’armée israélienne avait coupé Arnoun, en contrebas du château de Beaufort, une place-forte occupée par les Israéliens, du reste du Liban par une double rangée de barbelés de deux kilomètres de long. Le 7 janvier, Israël avait indiqué que les miliciens de l’ALS avaient rasé au bulldozer 14 maisons à Arnoun qui servaient selon eux d’abris à des commandos poseurs de bombes contre des convois de l’armée israélienne ou de l’ALS dans la zone occupée. Le comité de surveillance de la trêve (États-Unis, France, Syrie, Israël et Liban) est chargé de superviser l’application des arrangements d’avril 1996 en vertu desquels les belligérants au Sud se sont engagés à épargner les civils des deux côtés de la frontière libano-israélienne et à ne pas mener d’attaques à partir de zones habitées.
Au moins un milicien de l’Armée du Liban-Sud a été blessé samedi dans une attaque du Hezbollah contre le siège du commandement d’une unité de l’ALS dans la région de Jezzine. C’est ce qu’a indiqué une source de la milice auxiliaire de l’État hébreu, qui a précisé que le milicien avait été atteint lors d’une «attaque aux obus» contre le bâtiment, qui a subi...