Partis - Permanence du BN à Baabda Eddé dénonce les atteintes à la souveraineté nationale

À l’occasion de l’inauguration samedi dernier de la permanence du Bloc national à Baabda, les responsables du parti ont donné un dîner au restaurant Al-Karmé, à Araya. Étaient présents : le secrétaire général du BN M. Ibrahim Estephane, le secrétaire général adjoint Sakhr Salem, le vice-président du conseil du parti Imad Osman, les députés Pierre Daccache et Salah Haraké, l’ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats de Beyrouth M. Chakib Kortbaoui, les membres du comité exécutif et du conseil du parti ainsi que de nombreux présidents de conseil municipaux et de moukhtars de la région. Le secrétaire général du parti a prononcé un mot de circonstance dans lequel il a notamment rappelé «les liens historiques entre la région de Baabda et le Bloc national». Le Amid du BN, M. Raymond Eddé, a fait une déclaration dont lecture a été donnée au cours de la soirée et dont voici le texte intégral : «Je me dois de féliciter ceux qui ont pris l’initiative d’inaugurer une maison du parti à Baabda. «Depuis longtemps, Baabda a été un centre efficace du Bloc national libanais. Il faudra dorénavant que la maison du parti soit ouverte en permanence et que chaque membre du parti, en y pénétrant, se sente chez lui. «Émile Eddé, durant sa présidence de la République, se rendait souvent à Baabda. Il se réunissait parfois avec son vieil ami, le grand poète Chebli al-Mallat, et ils allaient tous deux, fleurir la tombe du poète Élias Eddé (1741-1828) qui se trouve près de l’église. «Je ne suis pas poète. Je suis, aujourd’hui, le président de votre parti, qui a toujours été exclusivement libanais. «Ces derniers jours, vous avez sans doute vu à la télévision les atteintes portées à la souveraineté du Liban. «J’ai été le premier à protester, en votre nom, contre l’installation de nombreux bureaux de vote syriens dans tous les mohafazats du pays. «J’ai été le premier, avec le comité exécutif du parti, à demander au président de la République Émile Lahoud, de se rendre en Jordanie pour présenter ses condoléances à l’occasion du décès du roi Hussein. «J’ai été le premier à protester contre la visite de félicitation que le président Lahoud a rendu, à Damas, au président Hafez el-Assad qui, lui, a estimé ne pas devoir se rendre à Beyrouth pour féliciter le président Lahoud, pourtant son ami. «Tel a été mon comportement, car j’ai estimé devoir sauvegarder la dignité du Liban. Mes chers amis «Nous devons être les gardiens vigilants de notre souveraineté nationale. «Quant à vous, vous devez être fiers d’appartenir au Bloc national libanais, qui n’a rien à se reprocher. «Je vous souhaite une bonne soirée. «Vive le Liban, uni, libre et souverain».