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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Congrès - L'Aitec a clôturé ses travaux Premiers jalons sur la voie de la restructuration des télécommunications

Les quelque 200 experts libanais et arabes réunis à l’hôtel Summerland les 11 et 12 février courant dans le cadre du congrès arabe et international pour les télécommunications (Aitec) ont permis, grâce à leurs travaux, de poser les premiers jalons vers la restructuration d’un domaine jusque-là quasi vierge dans la région, à savoir celui des télécommunications. La conquête des bureaux et même des foyers par l’Internet ne pouvait demeurer ignorée, avec toutes ses possibilités, ses avantages et ses dangers aussi. Surtout à l’issue de la chute du dernier bastion de la résistance à ce nouveau mode de vie : l’Arabie séoudite, où l’accès à l’Internet vient d’être autorisé il y a quelques semaines à peine, sous certaines restrictions toutefois. Les experts ont également étudié les possibilités d’une coopération arabe accrue dans le domaine des télécommunications et appelé à l’autorisation de la participation du secteur privé pour faire face aux besoins croissants des utilisateurs et aux progrès réalisés à travers le monde au niveau des services offerts. Les recommandations de l’Aitec ont été rendues publiques samedi dernier, au cours d’une conférence de presse à laquelle assistaient le directeur général pour l’Entretien et l’Exploitation au ministère des Postes et Télécommunications Abdel Moneïm Youssef et le directeur général du groupe «Economies et affaires» Raouf Abou-Zaki. Les recommandations, au nombre de douze, se présentent comme suit : 1. Former un cadre local, régional et international, avec la collaboration des institutions publiques, des universités et des instituts, pour l’introduction de la télémédecine et de l’enseignement à distance. 2. Accorder une indépendance totale à l’opérateur pour lui permettre d’appliquer de nouveaux systèmes administratifs et de définir une politique commerciale axée sur la satisfaction des demandes de la clientèle. 3. Définir les secteurs adéquats où la participation du secteur privé serait autorisée à travers l’apport des capitaux et de l’expertise nécessaires. 4. Rechercher les moyens susceptibles de permettre la participation des capitaux du secteur privé dans le cadre du développement des communications dans la nation arabe. 5. Inciter et encourager le secteur privé libanais et arabe à adhérer, à titre de membre, à l’Union internationale pour les communications. 6. Préparer des suggestions émanant des diverses institutions arabes de communications pour la participation du secteur privé, à titre d’obsevateur, aux travaux de la commission permanente des communications de la Ligue arabe. 7. Entamer la préparation et la signature d’accords de coopération entre les diverses institutions officielles arabes afin de leur permettre d’assimiler l’ouverture des marchés et de faire face aux puissantes alliances existant dans le domaine des communications. 8. Accorder l’urgence qu’elle mérite à la définition du cadre législatif et légal nécessaire à la création d’un conseil arabe autonome conjoint chargé de réglementer, contrôler et représenter le secteur des communications sur les plans local et international, à l’instar des autres régions du monde : Citel, Cept, Apt, etc. 9. Œuvrer en vue de la création d’un conseil arabe conjoint chargé de la direction et du contrôle de l’espace hertzien. 10. Organiser un forum arabe pour la politique des communications pour renforcer la coopération entre les pays arabes et parvenir à une position commune, surtout au niveau des accords et des négociations. 11. Appliquer les recommandations et résolutions adpotées par l’Union internationale des communications, surtout au niveau du secteur des communications palestiniennes. 12. Définir un cadre légal stable et clair, prévoyant une autorité autonome nationale.
Les quelque 200 experts libanais et arabes réunis à l’hôtel Summerland les 11 et 12 février courant dans le cadre du congrès arabe et international pour les télécommunications (Aitec) ont permis, grâce à leurs travaux, de poser les premiers jalons vers la restructuration d’un domaine jusque-là quasi vierge dans la région, à savoir celui des télécommunications. La...