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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud Israël accuse le Liban d'être responsable de l'escalade

Israël a accusé hier le Liban d’être responsable de l’escalade de la violence au Liban-Sud au cours des dernières semaines et se réserve le droit d’assurer sa légitime défense. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, l’ambassadeur d’Israël au Nations unies, Dore Gold, affirme que «le gouvernement libanais continue d’être directement responsable de la situation instable qui règne à la frontière israélo-libanaise en matière de sécurité». Le Liban avait officiellement protesté auprès de l’Onu après le raid israélien meurtrier en décembre dernier qui a coûté la vie à une mère et à ses six enfants âgés de 1 à 16 ans, à Janta (Rachaya). «Cette situation est due essentiellement au soutien résolu que le Liban prête au Hezbollah», déclare le représentant israélien. Il affirme que, «plus important encore, le Liban a accepté de servir de base pour l’organisation d’actes d’agression et de terrorisme caractérisés contre Israël». L’ambassadeur d’Israël réitère que son pays est prêt à appliquer la résolution 425 de l’Onu, mais il souligne la nécessité au préalable de «rétablir la paix et la sécurité» le long de la frontière. M. Dore affirme que le Liban «n’a jamais donné suite aux propositions israéliennes et il est donc seul responsable du maintien du statu quo et des conséquences qui ne manqueront pas d’en découler». Il conclut sa lettre en déclarant qu’«Israël se réserve le droit de prendre toutes les mesures qui pourraient être nécessaires pour assurer sa légitime défense». Raid aérien près de Tyr Un chasseur-bombardier israélien a effectué hier un raid dans la région de Tyr à la suite d’attaques contre la zone occupée par Israël, a annoncé la police. La police, qui n’a pas fait état de victime, a précisé que l’appareil avait tiré deux missiles à 07h20 sur la colline de Jib Soueid, près du village de Mansouri, à l’est de Tyr. Un porte-parole de l’armée israélienne à Jérusalem a confirmé le raid, précisant que «des appareils (israéliens) ont attaqué des objectifs ennemis et ont regagné leurs bases sans avoir été inquiétés». Le raid fait suite à un affrontement entre des troupes israéliennes cantonnées à Hardon et Radar, dans le secteur oriental de la zone occupée, et des combattants non identifiés, selon la police. Le mouvement Amal a revendiqué des opérations anti-israéliennes. Dans un communiqué, il a affirmé que ses combattants avaient attaqué à la roquette et à la mitrailleuse neuf positions de l’armée israélienne et de l’Armée du Liban-Sud (ALS), dans la zone occupée. Des positions à Radar, Hardon, Qantara, Taïbé, Ali Taher, Soujoud, Soueida, Haddatha et Rachaf sont la cible des attaques, précise le communiqué. Le Hezbollah a, pour sa part, annoncé dans un communiqué avoir attaqué une patrouille israélienne sur les collines de Rihane et des positions à Kassaret el-Ourouch, à Soujoud et à Bir Kallab, dans le secteur central de la zone occupée. Au moins 4 habitations et 7 voitures ont été endommagées dans un bombardement du village de Rihane, a-t-on indiqué des services de sécurité dans la région sans plus de précision. Selon la police, des combattants du Hezbollah ont tiré dans la nuit des roquettes sur des positions israéliennes et des postes tenus par l’ALS à Bir Kallab, Kassaret el-Ourouch et Dabché.
Israël a accusé hier le Liban d’être responsable de l’escalade de la violence au Liban-Sud au cours des dernières semaines et se réserve le droit d’assurer sa légitime défense. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, l’ambassadeur d’Israël au Nations unies, Dore Gold, affirme que «le gouvernement libanais continue d’être directement...