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Actualités - CHRONOLOGIE

L'archevêque de Canterbury : la coexistence interlibanaise, une leçon pour le reste du monde(Photo)

Avant d’être reçu, à 11h, par le président du Conseil, M. Sélim Hoss, l’archevêque de Canterbury, Mgr George Carey, en visite au Liban depuis plusieurs jours, a rencontré hier à Bkerké le patriarche maronite, le cardinal Mgr Nasrallah Sfeir, en présence des patriarches et évêques catholiques et du nonce apostolique, Mgr Antonio Maria Veglio. Mgr Carey, qu’accompagnait l’ambassadeur de Grande-Bretagne au Liban M. David Ross Mac Lennan et les membres de la délégation officielle, après une première séance ouverte et générale dans le grand salon du patriarcat, a eu un entretien restreint à huis clos avec les prélats présents. L’archevêque a eu droit de la part des prélats présents à des exposés sur l’histoire de leurs communautés respectives. L’entretien a porté aussi sur le problème de la paix dans la région du Proche-Orient, actuellement en panne. Il a été aussi question du Liban-Sud, des difficultés qu’y rencontrent les habitants et du problème de Jezzine, qui attend toujours une solution. Une agence d’information locale croit savoir que le nonce apostolique, présent à cette réunion, est intervenu pour préciser que «certaines mesures pourraient être décidées, qui rendraient la vie des habitants de cette région moins difficile». Mgr Carey a affirmé à ses hôtes «avoir recueilli beaucoup d’informations au cours de sa visite, qu’il compte transmettre aux autorités de son pays». À sa sortie du Grand Sérail où il a été reçu par le président du Conseil, l’archevêque de Canterbury a notamment affirmé qu’il était important que «le Liban recouvre sa souveraineté sur son territoire conformément aux dispositions de la décision 425 du Conseil de sécurité». Mgr Carey l’a réaffirmé au cours de la conférence de presse qu’il a donnée en fin d’après-midi à la faculté de théologie du Moyen-Orient prônant « un règlement plus vaste qui garantira le droit de toutes les nations de la région à vivre en paix et en sécurité». «Jérusalem en particulier devrait être un lieu où les croyants des trois religions pourront pratiquer leur rite», a-t-il encore dit. Il a en outre précisé qu’il avait eu l’occasion d’«exprimer au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (sa) désapprobation de la poursuite de la colonisation». Mgr Carey a rendu hommage à la coexistence religieuse au Liban, estimant qu’elle pourrait servir de «leçon» au reste du monde. «La communauté internationale pourrait tirer des enseignements du respect mutuel que se manifestent les communautés religieuses dans ce pays», a-t-il déclaré. L’archevêque anglican s’est en outre dit « impressionné par la façon dont chrétiens et musulmans libanais travaillent ensemble pour reconstruire leur pays après les dégâts occasionnés par la guerre civile aussi bien à l’infrastructure qu’aux relations intercommunautaires». Et il a conclu : «Il est vital pour le bien-être de la communauté internationale que les chrétiens et les musulmans trouvent les moyens de vivre et de travailler ensemble dans les prochaines décennies».
Avant d’être reçu, à 11h, par le président du Conseil, M. Sélim Hoss, l’archevêque de Canterbury, Mgr George Carey, en visite au Liban depuis plusieurs jours, a rencontré hier à Bkerké le patriarche maronite, le cardinal Mgr Nasrallah Sfeir, en présence des patriarches et évêques catholiques et du nonce apostolique, Mgr Antonio Maria Veglio. Mgr Carey, qu’accompagnait...