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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Communautés - Pas d'Etat de droit basé sur la force, souligne Sfeir L'électeur veut savoir sur quelle base voter, estiment les évêques maronites

L’Assemblée des évêques maronites a demandé hier à l’État de hâter l’élaboration d’une nouvelle loi électorale. l’Assemblée, qui a tenu sa réunion mensuelle à Bkerké sous la présidence du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a justifié sa demande par le fait que les électeurs ont besoin de prendre connaissance du texte afin de savoir sur quelle base ils doivent accomplir leur devoir. Dans le communiqué qu’elle a publié au terme de la réunion, l’Assemblée a également salué l’archevêque de Canterbury, Mgr George Carey, qui s’était rendu à Bkerké dès son arrivée au Liban. Elle a par ailleurs invité les maronites à «rester attachés à la foi de leur saint patron et à s’inspirer de sa vie et de ses qualités dans leur vie quotidienne». Les prélats maronites ont ensuite rappelé que l’Église catholique célébrera du 8 au 11 février la septième Journée mondiale du malade et que le pape Jean-Paul II a choisi de commémorer cette journée au Liban. Le Saint-Père a dépêché à Beyrouth un émissaire, qui célèbrera à cette occasion l’office divin en l’église Notre-Dame de Harissa, le 11 février, ont-ils précisé. Les prélats ont en outre invité les fidèles à une reconversion à l’occasion du début du Carême, qui commencera la semaine prochaine. Message du Carême À la même occasion, le patriarche Sfeir a adressé hier aux maronites son message annuel sur le Carême. Intitulé Qui est le père ?, le texte reprend de larges extraits du texte de l’Exhortation apostolique pour le Liban, signé, rappelle-t-on, le 11 mai 1997 à Harissa par le pape. Au sujet du Liban, le patriarche a souligné que le pape avait parlé d’une nouvelle ère pour la région et pour le pays, à l’aube du troisième millénaire, «grâce aux initiatives de pardon et de réconciliation». Celles-ci, a-t-il ajouté, constituent «des conditions fondamentales pour bâtir une société démocratique ouverte sur les autres, dans le cadre d’un dialogue avec les différentes cultures et religions, et apte à assurer une vie libre et digne à toutes ses composantes». «L’État de droit, a poursuivi le patriarche, ne peut pas se fonder sur la force pour imposer le respect. Il est reconnu comme tel lorsque les dirigeants et le peuple entier préservent les droits de l’homme et tissent entre eux des liens dans un climat de confiance et de liberté». Citant toujours le pape, Mgr Sfeir a affirmé que «l’attachement de tous à la paix débouchera sur une réconciliation définitive entre tous les Libanais et entre les différentes composantes du pays. » «La réconciliation est le point de départ d’une espérance pour un nouvel avenir pour le pays». Auparavant, le patriarche avait rappelé qu’il avait parlé dans deux messages antérieurs de l’Esprit Saint et du Fils. Mgr Sfeir a longuement développé les thèmes de l’alliance entre Dieu et les hommes, du témoignage du Nouveau Testament, de l’autorité du Père, de la miséricorde divine, du repentir, de la réconciliation et de l’amour de Dieu et du prochain.
L’Assemblée des évêques maronites a demandé hier à l’État de hâter l’élaboration d’une nouvelle loi électorale. l’Assemblée, qui a tenu sa réunion mensuelle à Bkerké sous la présidence du patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a justifié sa demande par le fait que les électeurs ont besoin de prendre connaissance du texte afin de savoir sur quelle base ils doivent...