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Actualités - ANALYSE

Développement - Le précédent Cabinet n'avait pas tenu ses promesses Les industriels font confiance au pouvoir

Les milieux d’affaires estiment en général que la gestion du Cabinet Hoss est de loin plus performante que celle des gouvernements précédents dans la mesure notamment où la nouvelle équipe au pouvoir inspire confiance. Est-il nécessaire de rappeler dans ce cadre la réputation de compétence, d’intégrité et de désintéressement dont jouissent les membres de cette équipe ? Les mêmes milieux se félicitent en particulier des dernières indications que le ministre des Finances Georges Corm a fournies au sujet du projet de budget. Ils relèvent dans ce contexte le souci du gouvernement de réduire les dépenses, de mettre fin au gaspillage et de renflouer les recettes du Trésor en améliorant la perception des impôts. Qui plus est, et contrairement à ce que laissent entendre certains opposants, le Cabinet Hoss n’a nullement l’intention de freiner le processus de développement et de reconstruction dans le pays. Preuve en est : le président du Conseil et le ministre des Finances n’ont cessé de souligner qu’ils respecteraient tous les engagements pris par le gouvernement précédent. Les industriels, qui ont récemment effectué une tournée auprès des nouveaux responsables, sont satisfaits des propos que leur ont tenus jusqu’à présent les ministres concernés par un redressement du secteur secondaire, vital pour l’économie du pays. En effet, le pouvoir est apparemment déterminé à renforcer tous les secteurs de production. Son engagement dans ce sens est d’autant plus crédible qu’il est constitué d’une équipe homogène soucieuse de respecter ses propres décisions. Ce qui n’était certes pas le cas du cabinet Hariri qui se caractérisait par une hétérogénéité flagrante. On se souvient, par exemple, des accusations mutuelles virulentes que s’assénaient sans vergogne les ministres de la même équipe; certains d’entre eux se comportant même comme des opposants. Les responsables ne respectaient même pas le secret auquel ils étaient tenus par rapport aux décisions du Conseil des ministres. Que dire alors du fameux principe du partage des parts qui commandait la plupart de leurs décisions et projets ? Grogne Les milieux proches de l’Association des industriels ne cachent pas leur amertume à l’égard du gouvernement Hariri qui n’a jamais pris très au sérieux les doléances de l’association. Celle-ci réclamait notamment l’application d’un certain nombre de mesures susceptibles de relancer l’industrie dans le pays, en l’occurrence : l’abolition des taxes douanières sur les matières premières et la réduction des factures d’électricité. Mais toutes les promesses faites dans ce sens sont restées lettre morte, y compris le fameux plan industriel qu’avait élaboré le ministre de l’Industrie, Nadim Salem, et qui était largement inspiré des recommandations du séminaire économique initié par le Premier ministre Rafic Hariri lui-même. Ce plan n’avait plus été approuvé à l’époque parce que certaines parties y avaient fait obstacle au motif qu’il ne comportait pas de projets pour le développement de l’agriculture. Les milieux susmentionnés sont aujourd’hui bien plus optimistes : ils sont persuadés en effet que le gouvernement actuel tiendra ses promesses pour ce qui est des mesures susceptibles de stimuler la production industrielle. Les industriels déplorent dans ce contexte la campagne de désinformation dont le cabinet Hoss est victime. Ils soulignent ainsi la nécessité de donner à celui-ci le temps d’agir avant de le critiquer. Mieux encore : ils insistent sur la nécessité de l’aider et de l’encourager à assumer le lourd héritage légué par le cabinet Hariri. Héritage d’autant plus lourd que nombreuses sont les infractions commises par le gouvernement précédent : accords et contrats illicites, gaspillage des deniers publics, négligence des avis donnés par la Cour des comptes, prédominance des intérêts personnels dans les dépenses initiées par le gouvernement… autant d’aberrations qui ne constituent sans doute que la partie émergée d’un iceberg de malversations…
Les milieux d’affaires estiment en général que la gestion du Cabinet Hoss est de loin plus performante que celle des gouvernements précédents dans la mesure notamment où la nouvelle équipe au pouvoir inspire confiance. Est-il nécessaire de rappeler dans ce cadre la réputation de compétence, d’intégrité et de désintéressement dont jouissent les membres de cette équipe ? Les...