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Actualités - CHRONOLOGIE

Attentat de Tripoli - Un acte au service du sionisme, selon Chamseddine L'enquête marque le pas

L’enquête sur l’attentat, commis samedi soir contre l’église Saint-Michel des grecs-orthodoxes à Tripoli, marque le pas.Aucun nouvel élément n’a été signalé hier, sur le plan judiciaire, dans l’enquête ouverte pour identifier les auteurs de l’attentat. Le conseil de sécurité de Tripoli, qui devait se réunir pour en parler, a remis à aujourd’hui sa réunion. Comme il se doit, l’attentat contre un lieu de culte chrétien a été unanimement condamné. Du chef du gouvernement aux députés, en passant par les chefs religieux, tout le monde y a vu une tentative de «rallumer le feu de la discorde confessionnelle» des années de guerre, pour ajouter tout de suite que les Libanais sont aujourd’hui plus lucides et ne se laisseront pas prendre au piège. En l’absence de l’évêque grec-orthodoxe de Tripoli Élias Corban, c’est son vicaire, l’archimandrite Youhanna Boutros, qui a pris les appels téléphoniques de réprobation. Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a appelé l’archimandrite Boutros et a vivement condamné l’agression contre l’église, s’engageant à faire tout son possible pour en retrouver l’auteur, ou la partie qui l’a commanditée. Les trois principaux chefs religieux du pays, le mufti de la République, Mohammed Rachid Kabbani, le président du Conseil supérieur chiite, Mohammed Mehdi Chamseddine, et le cheikh Akl druze par intérim, Bahjat Ghaith, ont condamné l’agression. «Les agressions qui, ces dernières semaines, ont touché des églises à Tripoli et dans la Békaa (…) ont pour objectif de porter atteinte à la formule libanaise de coexistence et au processus de rétablissement de la sécurité et de la stabilité au Liban», a déclaré en particulier le chef de la communauté sunnite. «On peut y lire très clairement l’intention hostile et tacite de réveiller la discorde confessionnelle dans le pays et d’affaiblir la position syro-libanaise commune face aux plans israéliens», a ajouté le chef de Dar el-Fatwa, qui a demandé aux responsables de la sécurité de châtier «sévèrement» les auteurs présumés de ces attentats et de couper court «aux projets terroristes». Cheikh Chamseddine a vu dans l’attentat un acte qui «sert les intérêts du projet sioniste qui vise à semer les discordes internes et les actes terroristes». Et le chef de la communauté chiite de réclamer des services de sécurité concernés de tirer rapidement au clair cette affaire, de démasquer les coupables et de leur infliger «un châtiment exemplaire». De nombreux députés ont condamné l’attentat, qui a provoqué des dégâts mineurs à l’édifice, situé dans le quartier de Kobbé, et ont rendu hommage à la réaction mesurée et sage de l’évêque du lieu. Mais certains parlementaires, tel Maurice Fadel, n’ont pas manqué de réclamer du ministère de l’Intérieur diligence, jugeant «insuffisant que seuls les petits criminels soient arrêtés» et réclamant la neutralisation «de ceux qui sont de loin plus dangereux».
L’enquête sur l’attentat, commis samedi soir contre l’église Saint-Michel des grecs-orthodoxes à Tripoli, marque le pas.Aucun nouvel élément n’a été signalé hier, sur le plan judiciaire, dans l’enquête ouverte pour identifier les auteurs de l’attentat. Le conseil de sécurité de Tripoli, qui devait se réunir pour en parler, a remis à aujourd’hui sa réunion....