Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Les conditions d'une reprise ne sont pas encore réunies Le message de Védrine : le retrait unilatéral, c'est sérieux (photo)

La visite d’Hubert Védrine, hier, au Liban a confirmé, s’il en était encore besoin, les difficultés auxquelles se heurte le processus de paix régionale. « Les conditions d’une reprise des pourparlers ne sont pas encore réunies», a souligné le chef du Quai d’Orsay. Cependant, il a tenu à ne pas laisser une impression par trop pessimiste en ajoutant que « ces conditions seront réunies un jour». L’autre élément important à relever réside dans le message qu’il a voulu délivrer à Damas et à Beyrouth : il faut prendre au sérieux les déclarations des Israéliens sur un prochain retrait «unilatéral» (avec ce que cela implique) du Liban-Sud. Et les garanties militaires françaises ne joueraient pas dans ce cas car elle ne sont prévues que dans le cadre d’un accord entre le Liban, Israël et la Syrie. Ce message est d’autant plus à retenir que M. Védrine a eu le sentiment que ses «interlocuteurs libanais et syriens ne prenaient pas au sérieux l’éventualité d’un retrait» unilatéral. À Damas et à Beyrouth, le ministre français a constaté le caractère indissociable des volets syrien et libanais. En particulier, le président Lahoud a souligné à son intention que tout projet de retrait israélien, sans un retrait du Golan, la libération de tous les détenus libanais dans les prisons israéliennes et le règlement du problème des réfugiés, serait une solution vide de contenu, totalement éloignée du concept d’une paix juste et globale.
La visite d’Hubert Védrine, hier, au Liban a confirmé, s’il en était encore besoin, les difficultés auxquelles se heurte le processus de paix régionale. « Les conditions d’une reprise des pourparlers ne sont pas encore réunies», a souligné le chef du Quai d’Orsay. Cependant, il a tenu à ne pas laisser une impression par trop pessimiste en ajoutant que « ces conditions seront...