Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Parlement Berry : pas de loi électorale avant janvier, pour des raisons régionales

Le président de la République Émile Lahoud avait déjà affirmé mardi devant ses visiteurs que la formule de la nouvelle loi électorale ne se décanterait pas avant la fin de l’année. Le vice-président du Conseil Michel Murr a confirmé ces propos. Mais les raisons généralement invoquées pour justifier le retard mis dans l’élaboration du projet de loi sont d’ordre technique. Le chef du Parlement les a lui aussi mentionnées hier en ajoutant toutefois une précision majeure : «La loi électorale n’est pas encore prête à l’heure actuelle et ne le sera certainement pas avant la fin de l’année, non seulement à cause du découpage des circonscriptions ou de la décentralisation administrative, mais aussi en raison des données régionales qui jouent un rôle essentiel dans cette affaire», a-t-il ajouté. Selon M. Berry, il n’y a donc rien de définitif quant au découpage des circonscriptions. «Certaines propositions font toutefois l’objet d’un débat sérieux», a-t-il encore dit. Une quarantaine de députés se sont concertés hier avec le président de l’Assemblée rapportant à cette occasion les propos que celui-ci leur a tenus au sujet de «la campagne menée contre la loi sur la décentralisation administrative (…). Le ministre de l’Intérieur et le gouvernement se sont vraiment fatigués pour élaborer le projet soumis au Parlement. Il n’empêche que des remarques peuvent lui être opposées», a-t-il déclaré à ses visiteurs. M. Berry a en outre évoqué avec les députés les résultats de sa visite en Pologne et en Bulgarie ainsi que l’affaire Sultan Aboul Aynaïn. Il s’est félicité dans ce cadre de la déclaration «positive» de l’ancien directeur du bureau de l’OLP à Beyrouth, Chafic Hout, qui s’était demandé, il y a quelques jours, à quoi rimait la mobilisation militaire des Palestiniens dans les camps alors que le processus de paix était en voie de réalisation. Devant le chef du Législatif, certains parlementaires se sont alors demandé comment le port d’armes pouvait être interdit à Gaza et à Jéricho et autorisé dans les camps du Liban ? À cette question, M. Berry a répondu : «Le Liban ne peut plus supporter d’être partie prenante au jeu des nations. Il a donc choisi d’être un partenaire à part entière de la Syrie», a-t-il ajouté. Dans l’après-midi, le président Berry s’est entretenu pendant 45 minutes avec l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. À l’issue de la réunion, M. Hariri s’est abstenu de toute déclaration.
Le président de la République Émile Lahoud avait déjà affirmé mardi devant ses visiteurs que la formule de la nouvelle loi électorale ne se décanterait pas avant la fin de l’année. Le vice-président du Conseil Michel Murr a confirmé ces propos. Mais les raisons généralement invoquées pour justifier le retard mis dans l’élaboration du projet de loi sont d’ordre...