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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Parlement - Le député de Tripoli déplore la politisation de l'affaire Polémique Ahdab-Abousleiman autour de Halate-Sur-Mer

Une polémique s’est engagée hier indirectement entre M. Misbah Ahdab, député de Tripoli, et Michel Murr, ministre de l’Intérieur (par l’intermédiaire du député Chaker Abousleiman), au sujet de la conformité du complexe balnéaire Halate-sur-Mer aux lois relatives à l’exploitation du domaine public maritime. Dans une conférence de presse qu’il a tenue au Parlement, M. Ahdab a dénoncé l’ouverture «sélective» de dossiers judiciaires, rappelant que le ministre de l’Intérieur est le propriétaire du complexe balnéaire Halate-sur-Mer qui «empiète» sur de larges surfaces des biens-fonds maritimes. Sur un ton empreint d’ironie, M. Ahdab a déploré le fait qu’il a été notifié par la presse et non par les voies judiciaires normales de sa convocation devant l’avocat général près le Cour de cassation, Mme Rabiha Kaddoura, en charge de l’enquête sur les agressions contre le domaine maritime public. M. Ahdab est propriétaire d’un complexe balnéaire à Kalamoun. Il a indiqué que sa famille avait exploité un terrain qu’elle possède au bord de la mer, à Kalamoun, en vertu d’un arrêté signé par M. Walid Joumblatt, à l’époque où il était ministre des Travaux. Il a expliqué que les droits d’exploitation ont été versés entièrement à l’État, indiquant que Halate-sur-Mer a exploité une surface plus grande que celle qui est précisée dans l’arrêté l’autorisant à effectuer des travaux. M. Ahdab a stigmatisé «l’exploitation à des fins politiques de la note d’information du député Wadih Akl, pour diffamer certaines personnes». Il a indiqué qu’il aurait pu lui-même adresser au parquet une note d’information dans laquelle il aurait soulevé «la responsabilité d’un ancien procureur près la Cour des comptes, aujourd’hui ministre (en allusion à M. Sleiman Traboulsi, ministre des Ressources hydrauliques et électriques) qui avait gardé le silence sur les atteintes au domaine maritime». Quelques heures plus tard, le député Chaker Abousleiman, membre du bloc parlementaire que préside M. Murr, a tenu une conférence de presse dans laquelle il a expliqué que c’est la société foncière du développement et non pas M. Murr qui est propriétaire depuis 20 ans de Halate-sur-Mer et que tous les permis qu’elle a obtenus sont conformes aux lois. «La société paie depuis 1982 toutes les taxes dues à l’État. Les propriétaires du complexe ont obtenu chacun un acte de propriété. Aucune mention n’est apposée sur les biens-fonds», a expliqué M. Abousleiman. Pour ce qui est du rapport établi par l’ancien ministre des Travaux, M. Abousleiman a expliqué qu’il est fondé sur des données fournies par la direction des affaires géographiques de l’armée et que celle-ci a reconnu plus tard que le rapport qu’elle avait soumis au ministère des Travaux comportait des erreurs. Selon le député, la direction des affaires géographiques a expliqué qu’il n’y a pas d’atteinte sur le littoral en ce qui concerne Halate-sur-Mer et qu’elle avait désigné par erreur le bien-fonds 830 se rapportant à ce complexe alors qu’elle voulait en fait parler du bien-fonds 710.
Une polémique s’est engagée hier indirectement entre M. Misbah Ahdab, député de Tripoli, et Michel Murr, ministre de l’Intérieur (par l’intermédiaire du député Chaker Abousleiman), au sujet de la conformité du complexe balnéaire Halate-sur-Mer aux lois relatives à l’exploitation du domaine public maritime. Dans une conférence de presse qu’il a tenue au Parlement, M. Ahdab a...