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Actualités - ANALYSE

Processus de paix - Les contacts en coulisses se multiplient Plaidoyer pour une solution à bref délai

Les efforts actuellement déployés par les États-Unis pour assurer la reprise des pourparlers de paix syro-israéliens aboutiront-ils avant les prochaines élections présidentielles américaines prévues en novembre prochain ? Telle est la question qui se pose actuellement à l’heure où le médiateur US Edward Djeredjian multiplie les contacts pour organiser une rencontre Clinton-Assad qui aboutirait à une annonce de la reprise des négociations de paix entre Syriens et Israéliens que le président américain pourrait ensuite exploiter pour appuyer la campagne de son actuel vice-président Al Gore. Les efforts de Djeredjian interviennent au moment où le Premier ministre israélien vient d’annoncer que des contacts sont actuellement entrepris entre la Syrie et Israël et que des surprises sont à attendre. Et au moment également où le président Clinton estime que le processus de paix est entré dans une phase délicate qui nécessite des choix difficiles. Déjà, à l’issue de la tournée qu’il avait entreprise en juillet dernier au Moyen-Orient, en compagnie de l’ancien secrétaire d’État James Baker, Edward Djeredjian avait estimé qu’il existait «une fenêtre ouverte» et «une occasion de paix» dans la région. Djeredjian avait alors affirmé que le meilleur moyen d’aboutir à la paix entre Israël, d’une part, et le Liban et la Syrie, d’autre part, était d’entamer d’abord des pourparlers sur le volet syrien et de progresser à ce niveau. Il avait également estimé qu’il était de l’intérêt d’Israël de conclure au plus vite un accord avec le président Assad, le président syrien étant le seul homme capable de mener son pays, puis le Liban, à la table des négociations. Car il est évident, estime Djeredjian, qu’un changement de régime en Syrie dans l’état actuel des choses serait de nature à provoquer un retour à la case zéro à moins que la nouvelle tête du régime n’en vienne à exploiter l’état de guerre avec Israël pour asseoir son leadership. Pour Djeredjian, Israël a intérêt à traiter avec le président Assad qui a toujours fait preuve de fidélité à ses engagements. Il faut donc profiter de la conjoncture actuelle car on ne peut savoir combien de temps «la fenêtre ouverte» le restera. Et il faut donc profiter de cette occasion avant qu’il ne soit trop tard. Le mot d’ordre est donc à l’accélération des choses. Toutes les parties ont en effet intérêt à agir et à aboutir avant la fin du mandat présidentiel US et surtout, avant un départ éventuel du président syrien. L’Administration américaine doit en effet profiter des quelques mois qui lui restent puisque l’an 2000 sera celui de la préparation des prochaines présidentielles. Barak doit démontrer le sérieux de ses promesses préélectorales. Que deviendrait sa crédibilité s’il devait attendre la fin des élections US puis, qui sait, le successeur du président Assad ? Lequel président Assad semble lui aussi pressé d’en finir avec cette paix qu’il affirme être une option syrienne stratégique. Et le Liban dans tout cela ? Il aurait tout à gagner d’un compromis. Car c’est seulement lorsque la paix sera rétablie et que le Sud aura recouvré sa tranquillité que le Liban pourra connaître une véritable stabilité tout à la fois politique, économique, financière et sociale.
Les efforts actuellement déployés par les États-Unis pour assurer la reprise des pourparlers de paix syro-israéliens aboutiront-ils avant les prochaines élections présidentielles américaines prévues en novembre prochain ? Telle est la question qui se pose actuellement à l’heure où le médiateur US Edward Djeredjian multiplie les contacts pour organiser une rencontre...