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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Implantation - Le premier ministre en soirée à Baabda Lahoud : le droit au retour des palestiniens n'est pas négociable(photo)

À la veille de la tournée régionale du ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine, attendu jeudi à Damas puis vendredi au Liban, le chef de l’État a réaffirmé clairement ce qui, pour Beyrouth, représente une solution acceptable : retrait total du Liban, retrait total de Syrie, reconnaissance du droit au retour des Palestiniens. «Cette prise de position n’est pas négociable», a clairement affirmé le chef de l’État, qui s’exprimait devant des délégations de visiteurs, avant d’ajouter : «La phase dans laquelle nous nous trouvons est délicate. Je ne dis pas grave, mais délicate. Nous ne nous laisserons pas impressionner par les propos tenus par le Premier ministre israélien, ni par les missions d’information qui déferlent sur le Liban et qui cherchent à connaître le point de vue des autorités libanaises». Le chef de l’État a également déclaré : «Ils (les Israéliens) tentent de nous impressionner en affirmant que leur décision est prise et qu’ils se retireront du Liban, avec ou sans accord. Notre réponse est la suivante : s’ils veulent se retirer avant un règlement juste et global, conforme aux constantes évoquées, soyez sûr que nous ne serons pas encore parvenus à une paix régionale». «Nous n’avons pas peur», a conclu le chef de l’État. «Ils (les Israéliens) possèdent des avions, des canons, mais il me semble que nous sommes parvenus, en particulier au Liban, à prouver que l’homme est capable de résister à ces avions et à ces armes, comme cette résistance qui est la fierté de tous les Arabes l’a amplement prouvé». L’ennemi du dedans Par ailleurs, le chef de l’État a reçu hier le général Michel Sleiman, commandant en chef de l’armée, qu’il a invité à «la vigilance». «Les ennemis, qui n’ont pu porter atteinte à la solide position commune du Liban et de la Syrie, pourraient tenter de semer la confusion sur la scène interne», a mis en garde le chef de l’État. En soirée, le président Lahoud a reçu le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, avec lequel il a passé en revue les points inscrits à l’ordre du jour du Conseil des ministres qui se tient aujourd’hui. La grève dans les offices autonomes en fera certainement partie, mais aucune nomination importante n’est prévue. Le chef de l’État et M. Hoss ont également parlé de leur alliance politique, au vu des manœuvres de l’opposition qui, tout en refusant tout dialogue avec le gouvernement, multiplie les ouvertures en direction du régime. Mais le piège est trop gros pour que quiconque s’y laisse prendre, sont convenus, selon des sources proches du régime, les deux responsables.
À la veille de la tournée régionale du ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine, attendu jeudi à Damas puis vendredi au Liban, le chef de l’État a réaffirmé clairement ce qui, pour Beyrouth, représente une solution acceptable : retrait total du Liban, retrait total de Syrie, reconnaissance du droit au retour des Palestiniens. «Cette prise de position...