Communautés religieuses Jérusalem, ville ouverte, réclame le synode syrien-catholique

Dans le communiqué final qu’il a rendu public samedi à l’issue de ses travaux, le synode syrien-catholique a appelé «toutes les forces politiques» à «œuvrer pour la libération du Liban-Sud et le retour des déplacés» et s’est déclaré pour «le maintien de Jérusalem et de la Terre sainte ouvertes à toutes les religions». Le synode syrien-catholique s’est tenu à Deir Cherfa à Harissa du 4 au 8 mai sous la présidence du patriarche Mar Ighnatios Moussa 1er Daoud. À l’occasion de l’approche du troisième millénaire, le synode a décidé «la création d’une commission œcuménique présidée par le patriarche et composée de trois évêques qui a été chargée d’entrer en contact avec les chefs de l’Église syrienne-orthodoxe sœur pour ouvrir un dialogue officiel dans le cadre des efforts déployés à tous les niveaux en vue de l’unité totale entre les Églises». Sur le plan social, les participants au synode ont souligné «la nécessité d’alléger les charges des familles démunies et d’assurer aux jeunes des logements qui leur permettent de se marier sans quitter leur environnement et sans prendre le chemin de l’exode». Les participants ont également souligné «la nécessité de reconstruire les églises syriennes-catholiques détruites durant la guerre du Liban et notamment la cathédrale St-Georges à Khandak el-Ghamik, l’église Mar Ephrem et son école à Mousseitbé et le couvent Mar Ephrem à Chebanieh». Ils ont par ailleurs appelé «la conscience internationale» à «intervenir en vue de faire lever le blocus économique injustement imposé au peuple irakien frère». Les participants au synode ont enfin procédé à l’élection de deux évêques pour les postes vacants à Homs (Syrie) et Moussal (Irak). Un évêque adjoint a également été élu pour venir en aide à l’évêque en poste à Damas.