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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Salon du livre Editeurs belges : chiffres et perspectives

Pour la troisième année consécutive, des éditeurs francophones de la communauté Wallonie-Bruxelles participent au salon Lire en français et en musique. Regroupées dans un même stand, dix-huit maisons d’édition de Wallonie et de Bruxelles offrent un large éventail d’ouvrages belges en langue française. Au cours d’une conférence de presse, MM. Pierre Annoye, attaché économique et commercial près l’ambassade de Belgique, Jean Vandeveld, président de l’Association des éditeurs belges de langue française et PDG des éditions juridiques Bruylant, Michel Jezierski, des éditions De Bœck, et Pierre Mardaga, des éditions Mardaga, ont dressé un panorama, étayé de chiffres, de la production belge du livre. «Nous sommes ici pour une raison importante, qui est la défense de la langue française», a commencé par affirmer M. Vandeveld. «L’autre raison de notre présence est qu’étant, comme le Liban, un petit pays, nous cherchons à développer nos ventes à l’extérieur. Nous exportons déjà 52% de notre chiffre d’affaires global, qui est de l’ordre de 3 milliards 200 millions de francs français». Côté chiffres d’affaires : toujours en tête de liste, la bande dessinée (38,4%) est suivie de livres de jeunesse (17%). Viennent ensuite les ouvrages scientifiques (12%), les manuels pratiques (10%), scolaires (8%), de sciences humaines (7%), beaux-arts (5,5%), littérature (2%) et dictionnaires (1%). «On peut citer aussi, les éditions électroniques qui représentent quelque 2% du chiffre d’affaires et qui se développent de plus en plus. Je crois toutefois que le manuel scolaire, scientifique ou juridique restera toujours un véhicule important de culture», a signalé M. Vandeveld. M. Jezierski a, pour sa part, présenté le groupe De Bœck. «Premier groupe éditorial francophone de Belgique, il est centré sur le monde éducatif, de la maternelle à l’université. Nous éditons des ouvrages pour l’ensemble de la francophonie. Nous assurons ainsi des traductions, de l’anglais ou de l’allemand, d’ouvrages de référence en médecine, économie, sciences humaines, qui les rendent ainsi accessibles aux étudiants francophones. Le Liban représente pour nous un marché important, car on peut présenter aux étudiants d’ici à la fois des auteurs francophones et d’autres anglo-saxons». M. Mardaga, PDG des éditions Mardaga, a également insisté sur l’importance du marché libanais. «Spécialisée dans l’édition de livres universitaires, notre maison a quatre grands créneaux : sciences humaines, architecture, (domaine dans lequel nous sommes très importants), philosophie et musicologie. La Belgique représente 15% de notre chiffre d’affaires. Et donc l’export, 85%. Notre ambition est d’être présents dans toutes les universités francophones dans le monde. Et en particulier au Liban où, notre chiffre d’affaires a doublé en un an. Ce qui est très prometteur». Enfin, M. Vandeveld a présenté à son tour la maison Bruylant, qui remonte à 1838 et dont il est le directeur. «En tant que maison d’édition juridique, nos publications traitent évidemment du droit belge, mais nous sommes aussi très axés actuellement sur le droit européen et le droit international. Nous exportons beaucoup. Mais nous faisons également des coéditions, notamment au Liban, avec les éditions Delta. Ce qui nous permet ainsi d’adopter une politique de prix “arabes”, puisque ces ouvrages sont imprimés sur place, tout en étant diffusés par nos soins, dans tous les pays». Exemples de coédition : L’administration de la société anonyme libanaise, d’Alexandre Najjar, ou encore La sécurité sociale dans les pays arabes, Afrique du Nord et Moyen-Orient, qui vient juste de paraître chez Bruylant-Delta.
Pour la troisième année consécutive, des éditeurs francophones de la communauté Wallonie-Bruxelles participent au salon Lire en français et en musique. Regroupées dans un même stand, dix-huit maisons d’édition de Wallonie et de Bruxelles offrent un large éventail d’ouvrages belges en langue française. Au cours d’une conférence de presse, MM. Pierre Annoye, attaché...