Les forces fédérales russes ont bombardé dimanche plusieurs secteurs de la Tchétchénie et le dernier axe routier vers l’extérieur a été fermé par les troupes de Moscou. Le village de Bamout, dans l’ouest de la petite république séparatiste, a été pilonné par l’artillerie et des tirs d’obus ont également été entendus en provenance de Goragorski, une localité située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, Grozny. Parallèlement, les troupes russes ont renforcé leurs positions sur la dernière route encore ouverte qui reliait la Tchétchénie à l’Ingouchie voisine. Plusieurs dizaines de milliers de réfugiés l’avaient empruntée pour fuir les bombardements. Les services fédéraux de sécurité (FSB, ex-KGB) ont annoncé qu’ils allaient seconder les forces armées pour empêcher les «terroristes» de s’infiltrer en Russie. Selon ces services, cet axe avait été coupé pour mettre fin aux trafics de contrebande servant à financer les rebelles tchétchènes. Mais Rouslan Aouchev, le président du gouvernement autonome d’Ingouchie dont le pays a accueilli 160 000 réfugiés tchétchènes depuis le début de la crise, a annoncé qu’il demanderait dès aujourd’hui au Premier ministre russe Vladimir Poutine la réouverture de cette route.
Les forces fédérales russes ont bombardé dimanche plusieurs secteurs de la Tchétchénie et le dernier axe routier vers l’extérieur a été fermé par les troupes de Moscou. Le village de Bamout, dans l’ouest de la petite république séparatiste, a été pilonné par l’artillerie et des tirs d’obus ont également été entendus en provenance de Goragorski, une localité...
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