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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Arabie Séoudite Ryad déterminé à maintenir la stabilité du marché pétrolier

Le ministre séoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a déclaré que le royaume continuerait d’œuvrer avec les autres pays pétroliers à préserver la stabilité des marchés, a rapporté hier l’agence séoudienne SPA. «Un de nos principaux objectifs est de maintenir la stabilité des marchés pétroliers, dont la fluctuation n’est ni dans l’intérêt des producteurs ni des consommateurs ni des investisseurs», a déclaré le ministre, lors d’un colloque à Houston (Texas). «Nous estimons que des fluctuations d’un taux supérieur à 10 % ne sont pas saines», a-t-il ajouté. «Nous avons réussi à ramener la stabilité au marché pétrolier et avons évité une catastrophe possible dans l’industrie du pétrole et je suis certain que la coopération entre les producteurs membres et non membres de l’Opep se poursuivra pour maintenir la stabilité du marché», a poursuivi le ministre. Les ministres séoudien, mexicain et vénézuélien du Pétrole doivent se retrouver le 17 novembre à Ryad pour discuter de la situation du marché pétrolier, selon l’hebdomadaire spécialisé Middle East Economic Survey (MEES). Les trois pays sont les architectes de l’accord conclu en mars 1999 entre les pays exportateurs, prévoyant une baisse de l’offre jusqu’au 31 mars 2000. Reconfirmé en septembre par l’Opep, cet accord a provoqué un redressement spectaculaire de cours, qui évoluaient sous la barre des dix dollars et qui ont plus que doublé depuis. M. Nouaïmi a souligné que la production actuelle du royaume «constitue 70 % de notre capacité de production, et cela montre la volonté du royaume de respecter son engagement à préserver la stabilité du marché pétrolier». Il a souligné que les réserves prouvées de pétrole du royaume, qui sont de 261 milliards de barils, constituent le quart des réserves mondiales et ajouté qu’au cours «des prochaines années, les possibilités de découverte de pétrole sont plus grandes dans le royaume que dans toute autre partie du monde». Le ministre a par ailleurs souligné la «nouvelle dynamique dans la politique économique du royaume», ajoutant que «les négociations que nous menons avec les compagnies pétrolières mondiales au sujet des investissements dans le domaine de l’énergie et des hydrocarbures traduisent cette orientation». «Nous avons reçu beaucoup d’offres qui répondent à nos besoins et nous les étudions», a-t-il dit, ajoutant que les négociations commenceraient «dans un proche avenir». Ryad avait invité fin 1998 les compagnies étrangères à investir dans le développement de ses hydrocarbures, mais cette ouverture est limitée aux projets pétroliers en aval et non à la production du pétrole brut, nationalisée en 1980. Les firmes américaines Exxon Mobil, Chevron, Phillips Petroleum, Arco, Texaco, Conoco et Marathon ont fait des propositions, ainsi que les françaises Total et Elf, l’italienne ENI, et le groupe anglo-néerlandais Royal Dutch Shell. Le ministre a indiqué que le pétrole constitue actuellement environ 35 % du Produit intérieur brut et 75 % des recettes de l’État, ainsi que 80 % de la valeur des exportations du royaume, premier producteur mondial.
Le ministre séoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a déclaré que le royaume continuerait d’œuvrer avec les autres pays pétroliers à préserver la stabilité des marchés, a rapporté hier l’agence séoudienne SPA. «Un de nos principaux objectifs est de maintenir la stabilité des marchés pétroliers, dont la fluctuation n’est ni dans l’intérêt des producteurs ni des...